Magnétiseur – Naturopathe
Recherche
Eau Pure

La meilleure boisson pour l'homme : L'eau dissout toutes les toxines...

En Savoir Plus

Nourriture Nature

Utiliser la force vitale des aliments via la lumière du soleil qu'ils absorbent au cours de leur croissance...

En Savoir Plus

Youtube

Naturopathie

Yoga léger

Méditer

Chaîne gratuite
Claude-Sophie
sur

 CS

En Savoir Plus

Yoga léger

Le Corps ne s'use que si l'on ne s'en sert pas ! La sédentarité tue à petit feu...

En Savoir Plus

Méditer

Méditer en Conscience : pour guérir petit à petit de nos souffrances émotionnelles, conflits non résolus, chocs, relations... 

En Savoir Plus

Monthly Archives: January 2016

Mucoviscidose

Témoignage http://www.docsquid.com/mylifecf.htm

En guise d’introduction, je suis Sarah Walters, âgée de 49 ans, médecin qualifié et atteinte de mucoviscidose. En Octobre 2005, j’ai atteint le grand âge de 47 ans, continuant à travailler et suffisamment en forme pour faire de l’aérobic trois ou quatre fois par semaine, ainsi que du cyclisme de 100 kilomètres.

Je me suis qualifiée en tant que médecin en Juillet 1985. Depuis la qualification I, j’ai complété une année de travail comme agent de maison en médecine et chirurgie, des emplois supérieurs en maison de médecine gériatrique, de soins intensifs et de médecine pulmonaire, et l’emploi de greffier de médecine générale et de pneumologie. Je me suis alors entraînée comme greffier et chef de clinique en médecine de santé publique dans les Midlands de l’Ouest, suis devenu maître de conférences et consultant honoraire en médecine de santé publique en Février 1993. Je suis membre du Collège royal des médecins et un membre de la Faculté de Santé publique. Jusqu’à Avril 2006, je travaillais à l’Université de Birmingham, faisais des recherches sur la manière dont la mucoviscidose affecte les adultes, les enfants et leurs familles, et la meilleure façon de fournir des services médicaux pour les personnes atteintes de mucoviscidose Je suis responsable du programme d’une maîtrise enseignée dans la santé publique, et la formation académique des spécialistes de la santé publique dans les Midlands de l’Ouest. Je dois aussi un intérêt pour la recherche dans la façon dont la pollution de l’air affecte la santé. Je suis membre du ministère des comités de santé sur la mucoviscidose et la pollution atmosphérique, et je suis actuellement membre du comité consultatif médical de l’administration de la mucoviscidose, ainsi que le Comité de base de données de l’administration de mucoviscidose et du Consortium de microbiologie, et a été examinateur pour le Faculté de santé publique jusqu’en 2002. J’ai reçu un OBE en 2004 pour les services à la médecine. En Avril 2006, je me suis finalement à la retraite, et entreprend maintenant un travail volontaire et d’honneur pour l’administration de la mucoviscidose et à l’Université de Birmingham, ainsi que d’aider mon mari, Stephen, pour lancer une entreprise à domicile. En 2007-8, je travaillais dur pour me qualifier à titre d’instructeur d’aérobic, instructeur de conditionnement physique de pointe, entraîneur personnel et instructeur de marche nordique, et suis également qualifiée de moniteur de ski BASI niveau 1. Je travaille maintenant à temps très partiel indépendamment en aérobic, formation personnelle et des cours de marche nordique.

DIAGNOSTIC

J’ai été diagnostiquée comme souffrant de mucoviscidose qu’à l’âge de dix ans. Rétrospectivement, il était un diagnostic facile à faire – je souffrais d’épisodes répétés d’infection de la poitrine depuis que j’étais bébé, en insuffisante pondérale et avait des douleurs d’estomac fréquentes. Les préoccupations de ma mère ont été rejetées comme hystériques, mais finalement, après avoir assisté à une lente détérioration de mon état, malgré un traitement antibiotique de mon GP, ma mère a insisté pour être aiguillée vers un spécialiste. Le pédiatre à l’hôpital local a diagnostiqué la mucoviscidose presque tout de suite. On lui a cité le Dr David Lawson, qui a dirigé l’un des rares centres de mucoviscidose qui existaient en 1969, à l’Hôpital Queen Mary pour les enfants, Carshalton.

Je suis chanceuse, non seulement d’être modérément affectée par la mucoviscidose, mais aussi d’avoir eu d’excellents soins médicaux à partir du moment du diagnostic qui a sans doute contribué à mon état actuel de la bonne santé. Je porte deux mutations relativement fréquentes du gène CF, l’G551D et 1898G> A.

GRANDIR AVEC LA MUCOVISCIDOSE

En raison du diagnostic tardif, je ne savais pas toujours que j’avais la mucoviscidose. En effet, le diagnostic est tombé à un âge où les enfants sont irrités d’être étiquetés différents des autres. Je me sentais pas différente après que le diagnostic ait été fait qu’avant. Jamais avant, j’avais besoin un traitement spécial ou de la physiothérapie. Soudain, je me suis dit que j’avais un état dont je n’avais jamais entendu parlé avant, qu’on me donnait d’avaler des bouteilles à l’horrible goût de sirops antibiotiques et même pire, deux fois par jour, je devais me pencher sur un coin de caoutchouc mousse et être cogné sur le dos par mes des parents. Et tout le temps, je me sentais presque tout le temps tout à fait normale.

J’aimais l’école et mes amis, puis tout à coup, étaient murmurées, comme une «handicapée», des «écoles spéciales», derrière des portes closes, par des médecins et de conseillers. J’étais horrifiée d’apprendre que c’était ce qui attendait les enfants atteints de mucoviscidose en 1969.

Heureusement, mes parents étaient résolus en la matière. Ils étaient déterminés que je devrais continuer à une école normale et faire autant que je le pouvais, même si je devais avoir une vie plus courte. Le prix que je devais payer était d’avoir une année de retard à l’école. Je pris cela comme un coup dur. J’étais séparée de mes amis et je vis cela comme une punition. Les seules personnes qui avaient un an de retard étaient soit stupides ou méchants. Je savais que je n’étais pas stupide, et je passais de nombreuses nuits blanches me demandant ce que j’avais pu faire de mal pour mériter ça !

ATTITUDES DES ENSEIGNANTS

Après que la mucoviscidose ait été diagnostiquée, l’attitude des enseignants envers moi avait changé de façon spectaculaire. J’essayais réellement de faire bien aux sports, mais ne pouvais pas à cause de l’état de poitrine. Mais les enseignants avaient l’habitude de me gronder pour être paresseuse et ne pas vraiment essayer. Après le diagnostic, ils sont devenus condescendants, me donnant la chance de me reposer. Je sentais réellement que ce qui arrivait était une attitude très hypocrite et ne voulais pas de me reposer – Je voulais travailler dur et être bonne en sport, aussi ce dont j’avais juste besoin était un peu de compréhension et cela manquait à la fois avant et après le diagnostic.

MES REACTIONS

À ce stade, j’aurais pu abandonner, capituler face à ma nouvelle maladie et devenir invalide, ce que j’étais supposé devenir. Cependant, le diagnostic de mucoviscidose a canalisé ma rébellion adolescente dans des canaux productifs et je me suis battue contre la maladie. Je travaillais dur à l’école et suis arrivée en tête dans presque toutes les matières. J’ai montré aux professeurs de sport que non seulement j’étais aussi bonne que les autres, mais j’étais assez bonne pour entrer dans les équipes représentatives de rounders, de hockey, netball et athlétisme. J’ai rejoint également trois chœurs et ai appris le contrôle de la respiration d’une manière beaucoup plus agréable que la physiothérapie.

Pendant mon adolescence, je me suis aperçue que le sport et le chant étaient beaucoup plus efficaces qu’une séance de kiné à dégager ma poitrine. Mes parents s’en sont rendus compte et m’ont soutenu dans cette attitude. Vous ne pouvez pas penser combien c’était inhabituel à ce moment-là d’encourager un enfant malade de la mucoviscidose de faire du sport, mais il y a 20 ans, c’était révolutionnaire – j’étais supposée être handicapée !

Avec tous les médicaments, la physiothérapie et le sport, je suis lentement devenu en forme et bien à nouveau. Ce ne fut seulement que plusieurs années plus tard que mes parents m’ont dit quelque chose qui m’a fait réfléchir. A 12 ans, on m’a emmené loin de l’école dans une caravane de vacances faire le tour de l’Ecosse. C’est parce qu’on leur avait dit que je ne vivrais probablement pas au-delà de 14 ans, et ils voulaient que je passe de bonnes vacances avant de mourir.

GRANDIR

Au moment où je suis 14, je suis cependant loin d’être mort,. La formation d’athlétisme m’a donné la force et les muscles. Je étais un chef de patrouille dans les Guides, un sprinter avec Mitcham Athletic Club et dans les chorales d’église et de l’école. Je apprenais à accepter les limites imposées par ma maladie et se concentrer sur les choses que je pouvais bien faire. Par exemple aucun montant de la formation me permettrait d’exécuter plus d’environ un mile, mais je ne pouvais courir 100 mètres plus rapidement que quiconque dans l’école.

Comme tous les adolescents, je voulais aller au Guide camp, aller en discothèque et des danses. Mes parents ne m’a jamais empêché de faire cela, et m’a permis d’apprendre par moi-même que le tabagisme, et les endroits enfumés étaient mauvais pour moi.

AMBITIONS ET DECEPTIONS

Depuis que j’ai 3 ans, je voulais être médecin. Ce fut quand j’ai découvert que les femmes pouvaient être médecins ! Quand j’avais environ 16 ans, mes parents ont assisté à une réunion de l’administration de la Mucoviscidose à Londres au cours de laquelle un éminent médecin parlait. Ensuite ils ont questionné le médecin au sujet de mes ambitions. Il leur a été dit que ce serait impossible pour moi de devenir un médecin et qu’il était préférable de me dissuader de cela et envisager des alternatives. D’autres experts avaient le même avis, et même si j’étais amèrement déçue, nous avons décidé de prendre en compte leur avis, étant une famille non-médicale.

Cette année-là, j’obtins le 9ème O’niveaux, le 8ème de grade A. Je commençais à étudier pour 4 A niveaux et ai décidé de lire de la microbiologie à l’Université avec l’intention de finalement faire des recherches sur les problèmes de l’infection dans la mucoviscidose. En 1977, j’ai obtenu quatre niveaux A, trois avec le grade A, et en Octobre de la même année, je commençais mes études à l’Université de Surrey.

Ma santé à ce moment était excellente. J’étais sportive et active. J’avais commencé à jouer au cricket régulièrement avec un club local et a été sélectionné pour la deuxième XI County. J’étais de réserve pour l’équipe féminine de squash de l’Université, et gardien de l’équipe féminine de football de l’Université. Contrairement aux attentes, je m’épanouissais loin de la maison, me réalisant dans la vie étudiante trépidante et les soirées de l’Union étudiante.

REPRISE DES COURS

Puis, deux choses se sont survenues pour changer ma vie profondément. La première est que j’ai obtenu un emploi comme secrétaire médicale pendant les vacances d’été à l’hôpital de district de Epsom, travaillant pour le chirurgien pour qui je travaillais en fin de compte comme chirurgien. La deuxième était que mon père a développé un cancer et est décédé à mi-chemin pendant ma dernière année à l’université.

Ces deux m’ont amené à avoir un contact prolongé avec les services de soins et, en particulier, avec les médecins. J’adorais mon travail à Epsom et passait toutes mes vacances là-bas. Il a certainement rallumé mon désir de devenir médecin. Le chirurgien pour qui je travaillais m’a proposé d’appuyer ma demande avec une référence personnelle, et a écrit au doyen de l’École de médecine de l’hôpital St George à mon nom.

Au cours de ma dernière année à l’université, je travaillais sur un projet de recherche et ai choisi de me pencher sur les antibiotiques utilisés pour traiter le Staphylococcus aureus dans la mucoviscidose. Je lis beaucoup sur les aspects scientifiques de la mucoviscidose pour la première fois. Armée de cette information, j’ai écrit directement aux doyens de plusieurs écoles de médecine demandant si je serais accepté malgré ma mucoviscidose. Certains m’ont dit non, certains ont dit que je devais passer un examen médical, mais St George et Guy ont tous les deux à la fois offert une place. En Octobre 1980, ayant obtenu un baccalauréat de première classe de l’Université de Surrey, je commençais ma formation à St-Georges.

SERVICE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ

Bien que je me sentais très bien loin de la maison, j’ai eu quelques épisodes d’infection à la poitrine. À une occasion, je fus admis à l’infirmerie de l’Université. Ils étaient très gentils, mais ni les médecins ni les infirmières ne savaient rien à propos de mucoviscidoe. Chaque fois que je devais obtenir des ordonnances répétées, je ne pouvais jamais trouver l’occasion de voir le médecin, et obtenais une prescription pour une semaine seulement ! Après plusieurs semaines pendant lesquelles je passais la plupart de mon temps à essayer d’obtenir des prescriptions et de les prendre à la pharmacie, j’ai obtenu ma carte NHS de l’Université sous de faux prétextes. Je suis ensuite revenue chez moi le week-end pour me ré-enregistrer avec mon vieux GP. Comme il y avait beaucoup d’étudiants sur leurs livres ils n’ont pas remarqué que j’étais partie !

DIFFICULTES FINANCIÈRES

Je me rendis compte qu’il y avait une forte possibilité que je n’obtienne pas une bourse pour étudier la médecine et cela se confirma malgré les lettres de St George pour soutenir ma réclamation. Deux semaines avant que mes études devaient commencer et je n’avais toujours pas de financement. Ma mère ne pouvait pas m’aider. Elle souffrait de la rechute d’une sclérose en plaques dont elle souffrait depuis l’âge de 19 ans. J’avais travaillé toutes les heures que Dieu fait, pendant les vacances pour tenter d’épargner 3.000 £ pour garantir mes frais, mais n’y arrivait pas. En désespoir, j’ai écrit à Ron Tucker, alors Directeur de l’Administration de la Mucoviscidose, sans rien attendre de lui. À mon grand étonnement et surprise, une lettre est arrivée juste avant que je doive commencer, offrant le paiement de mes honoraires et 500 £ par an pour vivre pendant les cinq années de mes cours. L’argent provenait de la Fondation de bienfaisance de Joseph Levy, et cela est entièrement dû à cela que je suis debout ici aujourd’hui pour donner ce discours.

Bien sûr, 500 £ par an n’était pas beaucoup pour vivre, même il y a 15 ans. Je devais travailler chaque moment libre de mes vacances et ai même dû travailler le week-end comme auxiliaire de soins infirmiers dans un hôpital gériatrique. J’allais en cours en moto et le froid affectait ma poitrine. J’étais épuisée.

Mais ma persévérance a été récompensée en réussissant les premiers et deuxièmes examens de l’année et en gagnant une bourse d’études et de conférences. Ceci a facilité ma pression financière, et ma mère a acheté une nouvelle voiture et m’a donné l’ancienne, afin que je puisse voyager dans le confort au prix de devenir une mécanicienne !

FORMATION MEDICALE

Les trois dernières années à l’école de médecine sont déroulées par la pratique dans les quartiers, avec de moins longues vacances que les autres élèves. J’ai vraiment apprécié ma formation clinique. Chaque sujet me fascinait, même la Psychiatrie !! J’ai appris à prendre du sang, examiner les patients, diagnostiquer les maladies, réaliser des accouchements, mettre sous perfusion, assister à des opérations pendant des heures sur la fin.

Je savais que plusieurs choses allaient compter contre moi dans le futur. Je voulais aller dans la médecine de l’hôpital, qui est très demandé de toute façon, sans compter l’inconvénient d’être une femme et d’avoir la mucoviscidose. Je savais que je devais être remarquable afin que les gens veuillent m’employer et que je dois éviter les congés de maladie, si possible.

Avec du travail acharné et beaucoup de chance, je me suis qualifiée en tant Bachelor of Medicine et de Chirurgie en 1985, avec spécialisation en médecine, et des prix en médecine, pathologie et de médecine générale.

TRAVAILLER COMME MEDECIN

Après la qualification que je devais passer à travailler un an comme interne à l’hôpital, avec six mois en médecine et six mois en chirurgie. Il est couramment mis en lumière la façon dont le travail est épuisant, même pour les personnes en forme. A cette époque, il n’y avait pas de directive européenne sur le temps de travail. Je devais travailler entre 80 et 120 heures par semaine (il y a seulement 168 heures par semaine). Vous travaillez toute la journée, du lundi au vendredi, plus une nuit dans deux ou trois et un week-end (du vendredi au lundi) sur appel. Vous êtes responsable de l’admission des urgences de blessés ainsi que tous les patients de votre spécialité dans les salles. Parfois, vous pouvez être un week-end entier sans sommeil. Vous manquez souvent des repas – vous ne pouvez pas laisser un arrêt cardiaque parce que c’est l’heure de la cantine. Les temps de visite des proches des malades qui veulent toujours parler au médecin, coïncident souvent avec les heures d’ouverture de la cantine, et on se sert souvent des étudiants en médecine pour aller chercher les plats à emporter.

Vous devez également être en bonne forme physique, bien qu’il n’y ait pas de temps de loisirs pour pratiquer une activité sportive. Dans un grand hôpital, vous pouvez marcher plus de 50 miles par semaine. Vous avez parfois à courir jusqu’à un demi-mile pour un arrêt cardiaque et être toujours dans un état apte à pratiquer la réanimation quand cela arrive, même si je suis connu pour avoir une bouffée d’oxygène rapidement moi-même avant d’aller en faire !

Il n’y a pas de temps pour prendre soin de vous correctement – Si vous n’allez pas au lit, vous manquez à la fois les doses de médicaments de nuit et de physiothérapie du matin. Si vous commencez à être malade le week-end, il est impossible de trouver quelqu’un pour vous remplacer. Vous avez juste à vous accrocher jusqu’au lundi, et encore travailler d’arrache-pied. Par exemple, un week-end, tout en développant une maladie moi-même, je devais faire face à un arrêt cardiaque sur un pupille, un patient qui s’était effondré dans un autre service et un diabétique admis avec des crises en raison de sucre dans le sang, le tout dans l’espace d’une demi-heure ! Bien sûr, le lundi, j’étais très malade, mais heureusement mon patron était compréhensif et m’envoyait chez moi pour récupérer.

EVOLUTION DE MA CARRIERE

Les postes d’internes à ce moment-là duraient tout juste un an, puis vous deviez décidé dans quel domaine de la médecine que vous voulez travailler et obtenir des hauts postes de fonctionnaires. Les contrats pour ces postes ne durent que six mois, de sorte que vous passez beaucoup du temps libre à la recherche d’emplois. Les bons emplois de SHO en médecine peuvent attirer plus de 200 candidats pour un poste. Bien que légèrement moins exigeante que les postes de hauts fonctionnaires, les horaires sont similaires avec le problème supplémentaire de préparer les examens de troisième cycle.

Évidemment, le fait que j’avais la mucoviscidose, a été examiné lors de chaque entrevue et chaque occasion, j’étais convaincue que c’était un facteur décisif de ne pas obtenir l’emploi. Je peux comprendre. Avec 200 candidats à choisir, ils sont à la recherche de n’importe quelle raison pour rejeter votre candidature. Néanmoins, j’ai eu la chance d’obtenir d’excellents emplois en médecine à l’hôpital, qui consistait à travailler avec certains des meilleurs médecins du pays.

TRAVAIL AVEC LA MUCOVISCIDOSE

J’ai passé six mois à l’Hôpital Brompton comme SHO en médecine thoracique de 1987/88, et bien que je ne travaillais pas directement avec l’équipe impliquée avec les patients atteints de mucoviscidose, néanmoins je les soignais lorsque j’étais de garde. Cela donnait beaucoup à réfléchir de voir ceux qui étaient moins bien que moi-même, et de réaliser la chance que j’avais eu, mais j’ai beaucoup apprécié ce travail, et je me sentais déterminé à exercer en pneumonie.

EXAMENS DE TROISIEME CYCLE

Afin de progresser dans toutes les spécialités de médecine, il était nécessaire de passer d’autres examens spécialisés. En médecine d’hôpital, l’examen est un partenariat avec le Collège royal de médecins, séparé en 2 parties pendant au moins un an. Bien sûr, vous travaillez tout en étudiant, de sorte que c’est à certains égards plus difficile que les examens des étudiants.

En Janvier 1987, tout en travaillant une semaine sur deux, je réussissait la partie I de l’examen pour la première fois. En Janvier 1988, je pris la partie II, et réussissait le premier examen écrit. La partie la plus intimidante de l’examen, un test clinique, était un mois plus tard. Malheureusement, je suis tombée malade pendant ce mois, et a essayé de passer un examen très difficile alors que j’étais sous antibiotiques sous intraveineuse par une ligne centrale. Je luttais pour l’examen pendant une tempête de neige et blizzard, mais j’étais trop malade pour y arriver et ai échoué à l’examen.

En Juin 1988, j’ai passé l’examen de nouveau et l’ai réussi. Tandis que d’autres personnes atteintes de mucoviscidose sont devenus médecins, personne avec la mucoviscidose n’avait jamais réussi à devenir un membre du Collège royal des médecins avant. Je pense que le moment où j’ai reçu mon diplôme, regardé par l’un des médecins qui m’avait soigné pendant des années, et plusieurs de mes professeurs de St George étaient des plus fières de ma vie, et malgré mon optimisme inné, il y en avait un qui n’aurait jamais pensé que j’y arriverais.

REVERS ET CHANGEMENT DE CAP

En 1988, j’ai également acquis la position à titre de greffier médical, de manière intermittente dans les Midlands de l’Ouest, qui comprenaient une période comme greffier au Service Pneumologie de l’Hôpital de Birmingham Est. J’étais obligée de commencer par travailler en tant que greffier médical à l”Hôpital de Bonne Espérance de Sutton Coldfield. Je suis parvenue à obtenir un prêt hypothécaire et acheter ma première maison. Je rencontrai mon premier mari, Laurence, à un match de cricket pendant que nous étions tous les deux en train de jouer pour l’hôpital. Après des années d’examens, je commençais à profiter de la musique et du sport à nouveau.

Malheureusement en Octobre 1988, j’ai eu un combat très sévère avec une grippe suivie d’une mauvaise infection à la poitrine. Je fus admis à mon propre hôpital comme patient alors que j’aurais dû être le médecin moi-même ! Je me suis battue pour retrouver un nouvel emploi dans les fonctions de greffier en pneumologie à l’Hôpital de Birmingham Nord, seulement une semaine après. Toutefois, au cours de l’hiver, je passais plus de temps à l’hôpital qu’au travail, et il est devenu clair pour tout le monde que je ne pouvais plus continuer en médecine d’hôpital et devais chercher des alternatives.

La médecine de santé publique était très attrayante. Les médecins de la santé publique ne semblent pas courir jusqu’à l’épuisememt. Ils agissent comme conseillers médicaux à l’autorité de santé, pour les aider à décider des priorités, à évaluer les besoins en matière de santé, d’enquêter sur les éclosions d’infection, de planifier des programmes de promotion de la santé et de l’éducation de la santé, de décider sur les meilleures façons de dépenser l’argent pour acheter la santé soins et à la recherche des meilleurs moyens de prendre soin des gens. Ils utilisent également des compétences scientifiques, enquêtent sur les raisons pour lesquelles les maladies se produisent, en recherchant des liens avec les facteurs de l’environnement ou dans le milieu familial.

Je fus accepté à un programme de formation en tant que greffier dans les Midlands de l’Ouest, débutant à l’Autorité centrale de la santé de Birmingham et de passer à des endroits différents. J’étais impliquée dans tout le travail nécessaire pour mettre en œuvre les réformes des services de santé et je trouvais le travail très intéressant et enrichissant.

Pendant ma formation, je passais un temps de travail rattaché à l’Université. Je trouvais ainsi le moyen d’utiliser mes compétences en médecine thoracique pour enquêter sur le rôle de la pollution de l’air dans l’asthme et les maladies respiratoires, et je me suis intéressée à une carrière universitaire. Mes camarades de classe m’appelait “professeur” quand j’étais à l’école de médecine, alors peut-être ils reconnaient en moi quelque chose que je ne pouvais pas voir moi-mêmer. Je fus nommée Chargée de cours en 1992.

Je devais réussir un autre examen de troisième cycle, en partenariat avec la Faculté de médecine de santé publique. C’est un examen écrit complet (quatre documents écrits distincts) avec la présentation de deux thèses de 10.000 mots sur la recherche sur divers sujets de santé publique. Je suis à nouveau le premier médecin avec la mucoviscidose à passer cet examen, que j’ai réussi à ma première tentative, presque trois ans plus tôt que prévu.

En Février 1993, je fus promue Maître de conférences en santé publique et d’épidémiologie et consultante honoraire en médecine de santé publique, la première personne avec la mucoviscidoe à atteindre ce niveau de Consultant. Je passais mon temps à faire des recherches, la rédaction de documents et de contribuer à des livres, et organiser et d’enseigner des cours conçus pour enseigner aux étudiants en médecine et étudiants de troisième cycle et les médecins sur les aspects de santé publique.

J’ai engagé une bonne partie de mes recherches sur les effets de la pollution atmosphérique sur la santé, et je suis maintenant impliquée dans un vaste programme de recherche collaborative dans ce domaine, que j’ai développé avec trois collègues.

En 1990, 1994 et 2000, j’ai terminé trois études sur la façon dont la mucoviscidoe affecte les adultes, et de la manière dont leurs soins médicaux ont changé. Je suis l’auteur principal d’un rapport clinique Groupe consultatif sur les normes en 1992 et de nouveau en 1995, sur les variations de soins pour les personnes atteintes de mucoviscidose au Royaume-Uni, et qui a conduit à désigner la mucoviscidose comme une maladie exigeant la mise en service de soins spécialisés. Nous avons commencé une enquête similaire pour les patients atteints de maladie inflammatoire de l’intestin en 1994.

Toujours en 1994, je me suis impliquée dans le développement du programme de maîtrise en santé publique à l’Université de Birmingham. De ses humbles débuts avec 12 élèves, ce programme s’est étendu dans un large programme avec de nombreuses options d’étude facultatives, un certificat et un diplôme, certains modules disponibles par l’apprentissage à distance, des plans pour un MPH spécialiste en protection de la santé, et un niveau très élevé, à la réputation croissante . Cela a formé le noyau de mon travail jusqu’à ma retraite.

En ligne avec mes intérêts de recherche, je fus nommée membre du Comité sur les effets médicaux de la pollution atmosphérique, que j’ai continué jusqu’à 2001. J’ai également continué à aider à l’administration de mucoviscidose pendant des années, en tant que membre de groupes cherchant à un contrôle de l’infection, les normes cliniques, les essais cliniques, et la mucoviscidose chez les professionnels de soins de santé. Je suis toujours un membre du Comité de Conseil médical et de recherche et du Comité de direction de la base de données de la mucoviscidose en Angleterre, et entreprends des recherches dans le domaine de la mucoviscidose, notamment dans la prestation de soins de santé.

VISITE DES ETATS-UNIS

En Novembre 1993, j’ai eu la chance d’être nommée à la Harvard School of Santé Publique en tant que chercheur invité en épidémiologie environnementale, et ai passé cinq semaines là-bas à étudier la relation entre la pollution atmosphérique et les hospitalisations et les décès dus aux maladies respiratoires. J’ai également expérimenté les difficultés que les patients américains atteints de mucoviscidoe pour obtenir des soins médicaux. J’ai développé un syndrome grippal et une exacerbation de mes problèmes de poitrine quand j’étais là-bais. Il a fallu si longtemps pour que ma compagnie d’assurance me donne le feu vert pour avoir mon traitement IV que, dans l’intervalle, je faisais mieux par moi-même, avec l’aide de certains amis physiothérapeutes.

DIVORCE ET CONTRETEMPS

C’est en travaillant dans les Midlands de l’Ouest que j’ai rencontré mon premier mari, Laurence, lors de mon premier poste de Greffier. En 1996, à l’improviste, après huit ans de vie commune, après avoir fait la marche des Trois Peaks pour la mucoviscidose, il est sorti sans explication, et nous avons divorcé en 1998.

Ce fut une expérience bouleversante, qui a complètement détruit mon estime de moi-même. Je me suis plongé dans mon travail, et luttais pour vivre seule dans ma propre petite maison avec mes trois chats, Pignon, Willoughby et Siffleur. Je continuais mon intérêt pour le sport. Je suis arrivé à un grade le plus élevé de Tae Kwon Do avant d’être contraint de renoncer à cause d’une blessure au genou. Je continuais mes nombreux autres centre d’intérêts aussi – motocyclisme, arts et métiers, la lecture, la musique, la marche et de la faune.

Malheureusement, les gens atteints de mucoviscidose sont pas immunisés contre les choses qui affectent les personnes non-atteintes de mucoviscidose. En Avril 1998, je montais mon vélo pour une réunion de club dans le Devon. Je déteste les autoroutes, et avais planifié un itinéraire pour les éviter autant que possible. Cependant, j’avais accepté de rencontrer deux amis dans un café juste à côté de l’autoroute M5, donc avec la nécessité de prendre sur l’autoroute pour un court tronçon. Il était très embouteillé parce qu’il y avait d’importants travaux routiers au pont près de Bristol Avon. La route était réduite à deux voies, puis nous avons été dirigés sur l’accotement. J’ai repéré le panneau pour la sortie vers le café, et me suis dirigé vers la brettelle de sortie. Le trafic a ralenti et arrêté, avec moi à l’arrière de la ligne.

La seule chose dont je me souviens, ce sont des morceaux de mon vélo voler devant moi, et je suis claqué à l’avant. Un camion de 24 tonnes qui me suivait sur l’autoroute ne s’était pas arrêté, mais m’avais juste rentré dedans et six voitures devant moi. J’ai percuté la voiture de devant puis ai été assommée d’un côté, et le camion a continuer à percuter les autres voitures. Il était évident que ma jambe était cassée dans au moins à un endroit, et que je perdais du sang. Le réservoir d’essence de mon vélo avait été rompu et versait de l’essence sur moi. Ma tête était dans le couloir extérieur de la circulation avec des roues passant à quelques centimètres de mon casque. Ma jambe gauche était engourdie et je craignais des dommages à ma moëlle épinière et les nerf. Je ne pouvais pas m’arrêter d’être médecin – un homme nommé Simon s’est arrêté pour m’aider. Je me suis assurée qu’il ne me bougeait pas, et qu’il oblige tout le monde à éteindre ses cigarettes. Il était clair que je n’étais pas la seule personne grièvement blessée dans l’accident – les gens dans les voitures ne bougeaient pas non plus. Un médecin s’est arrêté et a offert de l’aide – il a dit «Je suis un médecin” et je lui répondis “moi aussi!”. Il a fallu près de deux heures pour m’extraire de l’épave de mon vélo et m’emmener à l’hôpital. J’étais vraiment pas bien. J’avais cassé la jambe gauche au-dessus et au-dessous du genou, et le genou était déchiré. J’avais aussi ma colonne vertébrale fracturée. J’avais besoin de 5 litres de sang tout de suite, et ai passé 5 heures dans la salle d’opération avant d’être transféré aux soins intensifs. Au cours des jours suivants , je devais subir deux autres opérations et enfin ma jambe a été remis avec un cadre en métal appelé un cadre Ilizarov. J’ai été isolée à l’hôpital à plus d’1 miles de ma maison, et les amis étaient super, apportant à ma mère la possibilité de me à visiter pour me remonter le moral.

Tout était douloureuse. Je devais rester allongée à cause de ma colonne vertébrale, et chaque mouvement était douloureux. Ma poitrine était étonnamment résistante, et en dehors du besoin d’oxygène après les opérations, je n’ai eu aucun problème. J’ai perdu beaucoup de poids – environ 10 kg en quelques semaines. Après trois semaines à Bristol, je fus transférée à l’équipe de mucoviscidose à Mitan, et ils m’ont progressivement levée et fait marcher avec des béquilles. Une fois que je pouvais prendre soin de moi, je pouvais rentrer à la maison.

Au début, tout était un cauchemar. Je prenais sept différent analgésiques juste pour rendre les choses tolérables. Je ne pouvais marcher que quelques pas. J’étais épuisée et dormais toute la journée. J’étais si mince que j’avais des escarres. Le pire de tout, mon droit de congé de maladie au travail était compté et je devais revenir au travail ou avoir mon salaire arrêté. Je demandais la permission d’utiliser toutes mes vacances, mais cela n’a pas suffi.

L’effort de volonté qu’il a fallu était énorme, mais j’ai dû faire tous les exercices qu’on me disait de faire, chaque traitement qui m’était recommandé. Je me suis arrêtée de perdre du poids. J’ai appris progressivement à marcher avec des béquilles, puis un bâton, puis sans bâton du tout. Trois fois par semaine, je devais la physiothérapie en salle de sport ou de l’hydrothérapie. Dès que j’ai pu m’asseoir et de parler, j’ai recommencé à travailler, je faisais même des réunions dans ma chambre d’hôpital ! Je me suis battu pour retrouver mon travail seulement huit semaines après l’accident, mais il a été convenu que je pouvais faire une partie de mon travail à la maison.

C’était un cauchemar. J’avais besoin d’aide pour tout faire, mais bien sûr, il n’y a pas aucune aide pour des jeunes à la maison – que pour les personnes âgées. Un ami m’a emmené faire les courses et j’ai embauché un jardinier. Ma femme de ménage passait plus souvent pour aider. Ma maman me faisait les repas. J’ai vendu ma belle voiture de sport et acheté une voiture automatique beaucoup plus pratique que je puisse conduire avec ma bonne jambe, et me rendre au travail. J’ai même mis ma belle maison en vente, sachant que je ne pourrais plus la gérer.

Il m’a fallu me débattre pendant dix-huit mois après l’accident, puis j’ai eu une très bonne récupération. Je pouvais marcher sans bâton et travaillait à temps plein. J’avais encore beaucoup de douleurs, mais cela a diminué à mesure que les années ont passé. Je sortais avec mes amis, et surtout, j’ai pu voir la lumière au bout du tunnel. J’ai repris aussi vite, sinon plus vite, que la plupart des gens sans mucoviscidose. Je pense que mon expérience à traiter ma mucoviscidose au fil des ans m’a aidé à avoir de la détermination pour surmonter cette blessure, et retourner au travail.

Par dessus tout, je suis déterminée à ne pas exclure la pratique de la moto. L’accident a été mauvais, mais il était mauvais pour les gens dans les voitures, ils ont été gravement blessés aussi. Pourquoi un chauffeur de camion qui n’a pas fait attention me priverait de l’un de mes principaux centres d’intérêts et source de plaisir ? Un an après l’accident, je suis revenue sur ma moto, a roulé pendant des années pour aller travailler tous les jours. Finalement, je suis parvenu à revenir à faire beaucoup de sport. J’étais déterminée à ne pas laisser cela ruiner ma vie. La malchance ne devait pas me priver de ma vie, ou ma condition physique, ou de la contribution qui me restait encore à faire.

MEILLEURES NOUVELLES

Cet accident n’a pas été la fin. Après que j’ais fait un réel effort pour me mettre en forme, je me demandais comment je pourrais rencontrer à nouveau quelqu’un d’autre avec qui je pourrais partager ma vie. J’étais soit au travail, soit à la salle de gym, soit dormais ! Bien que j’étais un membre actif des clubs de moto et avait une vie sociale active, la bonne personne ne semblait jamais venir.

Puis, à la fin de 1999, j’avais les bras croisés en feuilletant les pages du journal local gratuit quand mon regard tomba sur une annonce personnelle. Le gars qui avait écrit cela, semblait si charmant et beau. Je sentais que je n’avais rien à perdre à répondre. J’ai rencontré Stephen, un ingénieur informatique de Tamworth, à un repas, et nous avons passé le réveillon du Millénaire ensemble. Au cours des deux années suivantes, nous sommes devenus plus en plus proches et j’ai finalement vendu ma maison et ai déménagé à Tamworth pour vivre avec lui. A mon anniversaire en 2001, il m’a demandé de l’épouser, et en Avril 2003, nous nous sommes mariés au Beffroi et avons eu une lune de miel à l’île Maurice.

UNE VIE PLEINE

Nous sommes maintenant très heureux mariés, 0 vivre ensemble dans notre petite maison, de profiter de nos chats et de nos intérêts communs. Et nous avons une voiture de sport – cette fois une jolie petite MR2!

En dehors du travail, nous sommes à la fois intéressé par la moto. Nous sommes membres de 2 clubs de motards (Ixion et charlatans Rapides – un club de motards basée au Royaume-Uni pour les médecins que j’aide à courir), et nous aimons tous les deux le mototourisme et les jours de piste. En 2003, nous avons étudié les niveaux 1 et 2 d’école de Superbike en Californie, et en 2002, nous avons tous deux terminé le niveau 3 NVQ dans la moto de pointe avec un instructeur de police. Vous ne pouvez pas obtenir trop de compétences, et je pense que les deux formations ont été extrêmement précieux.

Nous avons eu récemment la construction d’une extension de la maison, et d’un étang, et nous passons beaucoup de temps à la décoration de la maison et mettre en forme le jardin. Nous aimons le rallye voiture dans notre Mini Cooper S, vieille de plus de 30 ans. Stephen m’a appris à faire de la soudure, et nous aimons tous les deux bricoler dans le garage. J’aime aussi la peinture, le dessin, la broderie, et plein d’autres choses artistiques. Je joue toujours du piano.

Nous aimons tous les deux garder la forme, et le sport a toujours été au centre de ma vie, et le traitement de ma mucoviscidose. Nous aimons tous les deux le step, assister à plusieurs classes chaque semaine. Je fais aussi de la formation de poids (poids généraux et BODYPUMP), et le kickboxing. Je fais aussi une énorme quantité de cyclisme, de moto 20-30 miles trois ou quatre fois par semaine, et parfois faire 40, 50 ou 60 miles. Nous aimons marcher dans la campagne, le ski, les patin à roulettes et à peu près tout de ce qui est actif. Nos hivers sont pris avec le ski, que nous aimons tous les deux.

Stephen me soutient extrêmement, et ne pense pas moins de moi à cause de ma mucoviscidose. Il m’aide à chaque fois que j’en ai besoin, et me laisse quand je veux être indépendante. Il a appris jusqu’à mélanger mes nébuliseurs et me harcèle doucement pour que je fasse mon traitement.

FAIRE FACE AU TRAVAIL

J’ai toujours eu tendance à travailler trop dur pour compenser ma mucoviscidose. La gestion de la performance signifie que vous êtes tenu d’atteindre certains objectifs dans une période donnée, j’essaye et atteins mes objectifs aussi rapidement que possible au cas où je dois prendre un congé maladie. Je me sens vulnérable parce que quand les gens cherchent à réduire leur personnel, les premières personnes à être examinées sont celles avec un congé de maladie ou de mauvaises fiches de mauvaise performance. Je me sens aussi très coupable si des collègues sont mis sous pression pour faire face à mon travail quand je suis en congé maladie.

Cependant, j’ai tendance à faire plus de travail que je dois. Si vous atteignez vos objectifs en 6 mois, vous devez faire quelque chose pour le reste de l’année ! Je tente de me remettre au travail le plus tôt possible après avoir été malade et je suis très dure envers moi-même, et les effets cumulatifs de cette manière de faire conduit à l’épuisement. Une année, je devais avoir deux mois pour me remettre de ce qui aurait dû être une maladie bénigne en raison des effets cumulatifs de stress et fatigue chronique.

En 2001, je réduit mes heures de travail à trois jours par semaine, maintenant mes responsabilités pour le diplôme de Master, mais est réduit mes activités de recherche. Cela a aidé énormément, et ma santé s’est améliorée très sensiblement étant donné le temps supplémentaire dont j’ai besoin pour garder la forme.

L’AVENIR

Il est difficile de savoir ce que l’avenir nous réserve. Il est parfois difficile de planifier un avenir lorsqu’adolescente, il m’avait toujours été dit que je n’aurais pas. Il est difficile de penser à investir pour votre retraite quand les gens vous donnent encore l’impression que vous ne vivrez pas assez longtemps pour avoir une retraite. Au moins, maintenant je récolte les fruits de cet investissement.

Il y a toujours de nouveaux défis et de nouveaux objectifs. Je ne vais certainement pas me reposer jusqu’à les gens atteints de mucoviscidose dans ce pays puissent accéder aux meilleurs soins pour leur état, quel que soit leur âge, et où qu’ils vivent.

SI VOUS N’ESSAYEZ PAS …..

Certes, j’ai connu ma part de succès, bien que non sans chagrin. Je suis chanceuse d’être très légèrement affectée par la mucoviscidose, ce qui m’a permis de poursuivre mes objectifs, et de réaliser ce que j’ai. J’ai également eu un grand soutien sur tout le chemin par des personnes liées à la mucoviscidose et à l’administration de la mucoviscidose. En effet, j’ai toujours consacré ma vie à toutes les personnes atteintes de mucoviscidose et leurs familles, et estiment qu’ils devraient partager ma bonne fortune, car ils ont tous été si encourageants.

Mais je ne crois pas que ce que j’ai fait, est particulièrement exceptionnel, même si c’est un peu différent. Beaucoup de gens atteints de mucoviscidose ont atteint la réussite scolaire, la réussite sportive, et ont des vies pleines et productives, ayant un emploi et leur propre famille. Ces perspectives sont en en amélioration croissante grâce aux progrès dans le traitement médical. Mon message aux personnes atteintes de mucoviscidose et leurs familles est la suivante : tout ce que vous voulez atteindre, que ce soit simple ou grand, vous ne l’atteindrez pas si vous n’essayez pas. Si vous ne réussissez pas, vous aurez la satisfaction d’avoir essayé et acquis de l’expérience. Je souhaite que, par-dessus tout, je sois dans les mémoires comme quelqu’un qui a essayé.

Psoriasis

Le psoriasis (du grec ψωρίασις « éruption galeuse », psore ayant aussi autrefois désigné la gale en France) est une maladie inflammatoire de la peau d’origine inconnue et non contagieuse.
Cette affection dermatologique touche 1 à 3 % de la population mondiale.

Dans sa forme bénigne et typique, le psoriasis se caractérise par des lésions rouges et squameuses du cuir chevelu, des genoux et des coudes, associée à une atteinte des ongles. Dans les cas graves, l’atteinte cutanée peut être généralisée (érythrodermie) et il peut exister des atteintes des articulations. Cette dermatose évolue de façon chronique avec des poussées entrecoupées de périodes de rémissions de durée variable au cours desquelles les lésions sont minimes. Aucun traitement permettant la guérison n’est connu ; le traitement proposé permet uniquement de contrôler l’évolution de la maladie, en permettant la régression transitoire plus ou moins complète des lésions. Le traitement est adapté en fonction de la gravité et du retentissement sur la qualité de vie des patients.

Causes

La maladie aurait des composantes génétiques, auto-immunes, microbiologique et environnementale ou alimentaire.

L’épiderme se renouvelle trop rapidement, en seulement quatre à six jours, au lieu des trois semaines habituelles ce qui engendre des inflammations localisées. Les cellules épidermiques s’accumulent à la surface de la peau et forment une couche de pellicules blanches appelées squames. Parfaitement inoffensives, celles-ci ont pourtant le désavantage d’être inesthétiques. La présence de nombreux leucocytes dans le derme a suggéré le rôle du système immunitaire.

Comme indiqué précédemment, il existe pour un petit tiers des personnes atteintes une composante familiale au psoriasis (restent à déterminer les autres facteurs entrant en jeu). Un certain nombre de gènes ont été identifiés comme marqueurs potentiels de risque, dont le PSORS. Le plus important semble être le PSORS situé sur le chromosome 6 et qui serait responsable de près du tiers des psoriasis familiaux. Seize gènes (en 20125) ont des mutations pouvant favoriser cette maladie.

Les poussées de psoriasis sont parfois liées au stress. Elles peuvent aussi avoir pour origine un facteur infectieux (infection streptococcique, par exemple). Leur fréquence est très variable et, d’une manière générale, le facteur déclenchant de la poussée n’est pas identifiable. La consommation excessive d’alcool est un facteur d’aggravation du psoriasis.

Certains médicaments exacerbent parfois le psoriasis mais leur arrêt doit être discuté au cas par cas, celui-ci pouvant comporter d’autres risques, cardio-vasculaires en particulier. Ce sont essentiellement ceux de la classe des bêta-bloquants. D’autres molécules ont été rapportées comme potentiellement aggravantes, avec un risque cependant moindre. Ce sont les sartans et l’énalapril.

Au contraire, l’exposition solaire a un rôle protecteur net. Durant la grossesse, une diminution des poussées avec une aggravation par contre à la suite de celle-ci est généralement observée. Le mécanisme invoqué est celui d’une immuno-modulation par les taux élevés de progestérone et d’œstrogènes qui entraînent une stimulation de l’immunité dépendant des lymphocytes B mais une diminution de l’activité immunitaire des lymphocytes T. La progestérone est reconnue comme ayant un rôle immuno-modulateur clé durant la grossesse.

Traitement systémique allopathique

Pour les formes les plus sévères de psoriasis, les médecins peuvent prescrire des traitements par voie orale (comprimé ou gélule) ou par injection. Ces traitements sont appelés systémiques car les médicaments sont censés se disséminer dans tout l’organisme. Ils ont souvent des effets secondaires, parfois sérieux.

Le méthotrexate est un antagoniste d’une vitamine, l’acide folique. S’emploie encore surtout dans l’arthrite psoriasique, peu dans le psoriasis exclusivement cutané. Un rétinoïde, tel l’acitrétine, est un dérivé de synthèse de la vitamine A pouvant être prescrit dans les formes modérées à sévères de psoriasis. Chez la femme en âge de procréer ce traitement est tératogène, non seulement pendant la prise du médicament mais également pendant les deux années (24 mois) qui suivent la dernière prise. Les effets secondaires sont en général mineurs.

Le psoriasis étant considéré proche des maladies auto-immunes, un immunodépresseur comme la ciclosporine peut parfois produire des effets positifs, mais ses effets secondaires sont importants (principalement en raison de l’affaiblissement du système de défense immunitaire). L’hydroxyurée n’est quasi plus employée. L’alefacept, un anticorps dirigé contre des récepteurs de certains lymphocytes T, n’a plus sa place dans le traitement du psoriasis. L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique anti-TNF alpha. Il s’administre en perfusion de 2 heures, aux semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 8 semaines.

L’efalizumab est également un anticorps monoclonal dirigé contre un certain type de récepteurs leucocytaires avec une efficacité à court et moyen terme. Il a été retiré du marché début 2009. L’étanercept est un inhibiteur du TNF alpha qui a une bonne efficacité sur l’atteinte cutanée mais aussi articulaire du psoriasis. L’adalimumab est un anti-TNF alpha administré en injection sous-cutanée toutes les 2 semaines à la dose de 40 mg.

D’autres médicaments ou traitements ont été plus ou moins testés : le XP-828L (Dermylex) a prouvé une certaine efficacité pour le psoriasis léger à modéré. De même, plusieurs anticorps monoclonaux, dont l’ustekinumab, ou l’ixekizumab, dirigés contre certains types d’interleukines semble être prometteur, voire plus efficace que l’etanercept.

Entre autres nouveaux traitements, la lécithine marine est en cours d’évaluation et des résultats positifs ont déjà été publiés33,34.

Le 23 septembre 2014, la Food and Drug Administration (FDA) a accordé une autorisation de mise sur le marché à l’aprémilast (Otezla) chez les patients souffrant d’un psoriasis en plaques modéré à sévère candidats à la photothérapie ou à un traitement systémique.

Mécanismes de l’inflammation

Plusieurs substances de l’inflammation, comme le TNF α, IL-1, IL-2, IL-4, IL-5 IL-12, IL-23

Psoriasis / Dermite séborrhéique

Synonymes : Eczéma séborrhéique, dermatite séborrhéique, sébopsoriasis, pellicules, pityriasis capitis, pityriasis stéatoide, fausse teigne amiantacée, maladie de Leiner-Moussous

La dermite séborrhéique est opportuniste et profite des plaques psoriasiques pour s’installer.
La dermite séborrhéique est une dermatose chronique fréquente qui se traduit par des plaques rouges qui pèlent au visage et/ou des pellicules. Le sébum favorise la prolifération de champignons.

La dermite séborrhéique est une affection fréquente qui touche plus d’un million de Français (2% de la population). Le sébum favorise la prolifération de champignons du type Malassezia sp dont le rôle est connu dans la genèse de l’affection. Le stress et les facteurs émotionnels ont un rôle aggravant.
Il existe plusieurs formes de cette affection qui peut toucher le visage et le tronc, le cuir chevelu (pellicules) et l’enfant.

Rôle du sébum et de Malassezia sp.
La cause de la dermite séborrhéique n’est pas connue, on incrimine une levure du nom de Malassezia restricta. Ce champignon saprophyte est normalement présent à l’orifice des poils, il prolifère particulièrement dans les régions séborrhéiques – zones où la peau est grasse, riche en sébum et en glandes sébacées. Le système immunitaire est probablement impliqué dans la genèse de cette affection.

État pelliculaire du cuir chevelu
Les pellicules sont une des formes les plus fréquentes de la dermite séborrhéique. Le pityriasis simplex se traduit par de petites squames à la surface du cuir chevelu qui s’émiettent sur les épaules. Les squames peuvent être plus épaisses et adhérentes, le cuir chevelu est alors rouge et inflammatoire. Les démangeaisons sont fréquentes et soulagées par le shampooing. Les lésions cutanées prédominent souvent à la bordure des cheveux où elles forment une lisière rouge et squameuse.

Les formes sévères peuvent provoquer des croûtes épaisses qui enserrent les cheveux (fausse teigne amiantacée) et forment un casque séborrhéique. Lorsque les squames très grasses recouvrent le cuir chevelu, on parle de pityriasis stéatoide.

Dermite séborrhéique du nouveau-né et du nourrisson
Elle se manifeste par des croûtes jaunâtres du visage et du cuir chevelu (croûtes de lait) chez le petit bébé, celles ci peuvent s’accompagner de plaques croûteuses des fesses et des aisselles. Si les lésions s’étendent, le bébé peut être recouvert d’une éruption rouge et desquamative – c’est l’érythrodermie de Leiner-Moussous. La maladie de Leiner-Moussous régresse en général assez rapidement, mais elle se prolonge parfois par un eczéma atopique ou d’un psoriasis de l’enfant dont elle peut représenter les premiers symptômes.

Traitements allopathiques :
Les principes actifs sont : la pyrithione de zinc, le sulfure de sélénium, l’acide salicylique, la piroctone-olamine, le ciclopirox, l’huile de cade, les antifongiques du type climbazole ou clotrimazole.

Eczéma

La dermatite atopique (ou eczéma atopique, ou dermite du nourrisson, anciennement eczéma constitutionnel) est une pathologie allergique touchant la peau et atteignant préférentiellement les enfants, évoluant par poussée, de diagnostic clinique et dont le traitement est symptomatique.

Maladie de la peau inflammatoire et chronique, l’eczéma peut toucher tout le monde, à n’importe quel âge. Cette maladie peut apparaître à différents endroits sur le corps et, fait rassurant, l’eczéma n’est pas du tout une affection contagieuse.

Les types d’eczéma diffèrent selon la cause.

  • l’eczéma atopique,
  • l’eczéma xérotique,
  • l’eczéma de contact allergique (ECA),
  • l’eczéma dyshidrosique,
  • l’eczéma impétiginisé,
  • la dermatite de contact irritant
  • la dermatite séborrhéique infantile
  • la dermatite séborrhéique de l’adulte,
  • l’eczéma variqueux
  • l’eczéma discoïde,
  • l’eczéma photosensible.

L’eczéma réfère à une affection inflammatoire chronique de la peau, caractérisée par une sécheresse cutanée et des lésions rouges qui démangent intensément. Ces lésions peuvent suinter, s’écailler, former des croûtes ou durcir. Les symptômes vont de légers à graves, et l’affection peut nuire à la qualité de vie. L’eczéma peut se manifester partout sur la peau et est souvent présent au niveau des muscles fléchisseurs (le creux des coudes ou le derrière des genoux).

La cause exacte de l’eczéma est inconnue, cependant certains facteurs génétiques, immunologiques et environnementaux y jouent un rôle. L’eczéma peut disparaître et réapparaître, et se déplacer le long du corps; alors qu’une lésion disparaît, une autre peut survenir. Telle est la nature chronique de l’affection. Lorsque la peau reprend son cycle inflammatoire, le patient éprouve une poussée.

Eczéma atopique
L’eczéma atopique est la forme la plus commune d’eczéma et est étroitement lié à l’asthme et au rhume des foins. Il touche à la fois les enfants et les adultes, et est généralement héréditaire. L’un des symptômes les plus courants de l’eczéma atopique est la démangeaison (prurit), qui peut devenir presque insupportable. D’autres symptômes incluent la sécheresse de la peau, la rougeur et l’inflammation. Des démangeaisons constantes peuvent aussi entraîner un craquement de la peau, ce qui la rend vulnérable face aux infections. En présence d’eczéma infecté, la peau peut craquer et suinter, et des pustules peuvent apparaître. Les traitements incluent des agents émollients pour garder l’hydratation de la peau et des corticostéroïdes pour réduire l’inflammation.

Eczéma de contact allergique (ECA)
L’ECA survient lorsque le système immunitaire de l’organisme réagit à une substance à la suite d’un contact avec la peau. La réaction allergique se manifeste pendant un certain temps à la suite de contacts répétés avec la substance. Par exemple, une réaction allergique peut survenir en présence de nickel, qui entre souvent dans la composition des boucles d’oreilles, des boutons-pression sur les camisoles de bébés, des boucles de ceintures et des boutons de jeans. Des réactions peuvent aussi survenir après un contact avec d’autres substances comme des parfums ou du caoutchouc. Dans le but de prévenir les réactions récurrentes, il vaut mieux éviter tout contact avec tout ce qui, à votre connaissance, provoque une éruption cutanée.

Dermatite de contact irritant
Il s’agit d’un type d’eczéma causé par des contacts fréquents avec des substances du quotidien, comme des détergents et des produits chimiques, qui irritent la peau. Il se manifeste le plus souvent sur les mains d’adultes et peut être prévenu en évitant les irritants et en gardant la peau hydratée. Il touche communément les patients qui présentent un eczéma atopique.

Dermatite séborrhéique infantile
Affection qui touche les bébés de moins d’un an, dont la cause exacte est inconnue. Aussi appelée « calotte séborrhéique », elle apparaît généralement d’abord sur le cuir chevelu ou les fesses et se répand rapidement. Bien que ce type d’eczéma puisse paraître déplaisant, il ne cause ni douleur ni démangeaisons. Le bébé n’en est donc pas incommodé. Habituellement, il disparaît en quelques mois, mais l’utilisation de crèmes hydratantes et d’huiles pour le bain peut l’éradiquer plus rapidement.

Dermatite séborrhéique de l’adulte
Elle touche typiquement les adultes âgés de 20 à 40 ans et apparaît généralement sur le cuir chevelu sous forme de pellicules légères, mais peut s’étendre au visage, aux oreilles et à la poitrine. La peau devient rougeâtre, enflammée et squameuse. On croit que cette affection est causée par la prolifération d’une levure. En présence d’infection, un traitement par un antifongique en crème peut s’imposer.

Eczéma variqueux
L’eczéma variqueux se manifeste sur les jambes inférieures des personnes d’âge moyen ou avancé, en raison d’une mauvaise circulation sanguine. La peau entourant les chevilles est généralement touchée, prenant un aspect tacheté. Des démangeaisons et de l’inflammation apparaissent également. Le traitement se compose de crèmes émollientes et de corticostéroïdes. En l’absence de traitement, la peau peut se dégrader et aboutir à un ulcère.

Eczéma discoïde
Touche généralement les adultes et survient soudainement. Ce type d’eczéma est caractérisé par la présence de quelques lésions rougeâtres, de la grosseur d’une pièce de monnaie, habituellement sur le tronc ou les jambes inférieures. Ces lésions deviennent prurigineuses et peuvent être suintantes. Le traitement de l’eczéma discoïde comprend généralement des crèmes émollientes (et des corticostéroïdes au besoin).

Complications de l’eczèma

Les infections cutanées, l’eczéma herpétiforme, la névrodermite et les troubles oculaires sont des exemples de complications de l’eczéma.

Infections cutanées
Le grattage associé à l’eczéma peut endommager la peau et laisser des plaies ouvertes qui peuvent s’infecter. L’infection peut être bénigne ou plus grave. Consultez un médecin en présence d’enflure, de douleur, de formation de croûte ou de suintement des plaques d’eczéma.

Eczéma herpétiforme
On appelle eczéma herpétiforme une peau infectée par le virus de l’herpès simplex (celui qui cause le bouton de fièvre). Les symptômes peuvent inclure des cloques ou des plaies douloureuses remplies de pus ou de liquide, pouvant s’accompagner de fièvre, de fatigue ou de ganglions tuméfiés. Il importe de traiter rapidement, car l’infection risque de se propager aux yeux ou aux organes internes et entraîner des problèmes sérieux.

Il faut user de prudence en présence d’une personne présentant un bouton de fièvre (« feu sauvage »); les baisers et les contacts directs avec la peau doivent être évités. Il convient de prendre des précautions additionnelles avec les nourrissons et les enfants, surtout s’ils ont des lésions d’eczéma ou des plaies ouvertes sur la peau. Il arrive que le virus de l’herpès simplex soit mortel chez les nourrissons et les jeunes enfants. Si vous avez des inquiétudes à ce sujet, consultez un médecin sans tarder.

Névrodermite
Avec le temps, le grattage et les démangeaisons cutanées peuvent augmenter la sensation de prurit, ce qui peut entraîner une névrodermite (lichen simplex chronique). Les régions de la peau qui sont fréquemment grattées s’épaississent, et des plaques peuvent être plus rouges et foncées que le reste de la peau. Le grattage persistant peut entraîner un changement permanent de la couleur de la peau. Consultez un médecin en cas de démangeaisons intenses ou de changements notables de la couleur de la peau.

Troubles oculaires
Dans de rares cas, une forme grave de dermatite atopique peut entraîner des troubles oculaires pouvant potentiellement causer des dommages permanents aux yeux. Consultez un médecin en présence de larmoiement, d’inflammation autour de l’œil ou d’écoulement oculaire.

Dysfonctionnement de la barrière cutanée

La peau est une barrière contre le monde extérieur. Plutôt imperméable, elle empêche les éléments et les bactéries d’envahir les organes et les systèmes internes de notre organisme. Chez les patients atteints d’eczéma atopique, cette barrière ne fonctionne pas bien, c’est-à-dire qu’elle est endommagée, perd son humidité et peut permettre aux bactéries de proliférer et de s’introduire dans l’organisme (ce qui cause des infections bactériennes sur la peau). La perte de l’humidité entraîne le dessèchement et les gerçures cutanés. La prise en charge de l’eczéma a pour but de restaurer l’humidité et de créer une barrière pour protéger la peau. C’est pour cette raison que les hydratants peuvent être bénéfiques.

Poussées et éléments déclencheurs

Les poussées peuvent être causées par des irritants environnementaux, ou « déclencheurs », par exemple certains savons, détergents pour la lessive ou déodorants, les fibres de tapis ou la poussière. Il arrive toutefois qu’une poussée survienne sans aucune cause apparente. Un environnement surchauffé, une transpiration surabondante, un taux d’humidité trop faible, certains aliments et le stress peuvent aussi contribuer aux poussées. Quand la peau est irritée par l’un de ces facteurs, elle démange, ce qui pousse la personne concernée à se gratter. Le grattage aggrave l’affection, et la peau devient enflammée et rougeâtre, ce qui augmente les démangeaisons. On appelle ce phénomène le « cycle de démangeaisons-grattage »; il peut s’aggraver et entraîner des douleurs.

Dans ces cas, il y a lieu d’identifier l’agent responsable qui peut aller des poils d’animaux jusqu’à la poussière de maison, en passant par les teintures, le rouge à lèvres, les assouplissants, les produits ménagers ou professionnels.

Une enquête a mis en cause les polluants de l’atmosphère ainsi que les additifs dans les aliments : produits chimiques industriels dans le lait maternel qui ne peuvent pas être facilement éliminée mais stockée dans la graisse + absence de GLA (acide gamma-linolénique). Le lait de vache est particulièrement suspect en raison de l’exposition de l’animal à des herbicides et des pesticides. Pour cette raison, le lait de chèvre a rencontré un certain succès dans le traitement de cette condition, comme le lait de soja. Chef d’allergies stimulateurs: les produits laitiers, les œufs, le lait de vache. Attention aux allergies à colorants de cheveux.

Le rôle des allergies alimentaires

Certains aliments peuvent déclencher une poussée, tout comme d’autres déclencheurs environnementaux. Cette réaction peut survenir en mangeant l’aliment déclencheur ou lors du contact avec celui-ci au moment de le préparer ou de le consommer (sur les mains et autour de la bouche). Il est important de noter que les allergies alimentaires ne causent pas l’eczéma. Cependant, certains aliments peuvent déclencher une poussée. On ne recommande pas d’éliminer des aliments particuliers ou tout un groupe d’aliments pour de longues périodes sans avoir consulté un médecin ou allergologue pour confirmer qu’il existe en fait une allergie associée à cet aliment. Les tests cutanés d’allergie peuvent fournir des indices sur les allergies alimentaires et environnementales. Cependant, les patients atteints d’eczéma atopique ont un taux élevé de résultats faux positifs, car le fait de se gratter pendant le test peut causer une inflammation, qui peut être interprétée incorrectement comme une réaction allergique. L’utilisation d’antihistaminiques peut aussi influer sur l’efficacité des tests allergiques. Consultez votre allergologue au sujet de l’eczéma et des traitements médicaux avant de passer un test.

Traitements allopathiques

Traitements topiques anti-inflammatoires :
Corticostéroïdes topiques prescrits pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. Ces onguents sont de concentrations variées, allant de douces à très fortes. Utilisés selon les directives d’un médecin, les corticostéroïdes topiques sont très efficaces et sûrs. Par crainte de certains effets secondaires, il arrive souvent que les personnes eczémateuses ou leurs soignants utilisent ces onguents de façon parcimonieuse ou ne les utilisent pas aussi souvent qu’elles le devraient. Un des effets indésirables possibles est l’amincissement de la peau, si la préparation est appliquée en excès ou de façon prolongée. Suivez exactement les consignes de votre médecin et discutez avec lui si vous avez des questions ou des préoccupations.

Immunomodulateurs topiques (p. ex., Elidel®, ProtopicMD) prescrits pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. Ils peuvent être utilisés pendant de courtes périodes intermittentes, à moins d’avis contraire de votre médecin. Parmi leurs effets secondaires possibles, mentionnons une sensation de brûlure faible ou modérée au site d’application. Ce type de traitement n’est pas recommandé pour les enfants de moins de deux ans.

Antibiotiques :
Antibiotiques topiques prescrits pour contrer les infections secondaires qui peuvent aggraver l’eczéma et faire en sorte que l’organisme réagisse moins au traitement contre l’eczéma, jusqu’à ce que l’infection bactérienne ait disparu. Les plaques localisées d’eczéma infecté ou d’eczéma résistant peuvent être traitées au moyen de crèmes ou d’onguents antibiotiques topiques. La mupirocine (p. ex., Bactroban®) et l’acide fusidique (p. ex., Fucidin®) ont démontré leur efficacité.

Traitements topiques d’association (p. ex., Fucidin H®) associant Fucidin® à de l’hydrocortisone à faible concentration. Ils aident à réduire à la fois l’inflammation et à enrayer l’infection secondaire en une seule application. L’élimination des infections est une composante importante de la prise en charge de l’eczéma.

Antibiotiques oraux prescrits dans le cas d’infections cutanées plus importantes. Il y a souvent une infection secondaire sur les plaques d’eczéma, même si les signes d’infection ne sont pas toujours évidents. On privilégiera les antibiotiques oraux aux antibiotiques topiques dans les cas où l’infection est considérable.

Émulsion pour réparer la barrière cutanée :
EpiCeram® est une nouvelle crème réparatrice de la barrière cutanée exempte de corticostéroïdes qui peut être utilisée sans danger à tout âge. Il s’agit d’une émulsion thérapeutique qui répare la barrière cutanée et dont la composition unique renferme divers lipides (gras) qui sont absents de la peau de nombreux patients atteints de dermatite atopique (eczéma). EpiCeram a entraîné des bienfaits similaires à ceux obtenus avec un corticostéroïde topique de puissance modérée lors de comparaisons directes visant à évaluer l’amélioration de l’eczéma. Epiceram est une émulsion thérapeutique de réparation de la barrière cutanée qui présente une composition unique de 3-1-1 des lipides essentiels qui sont manquants chez les patients souffrant de dermatite atopique (eczéma). Informez-vous auprès de votre médecin pour en savoir plus sur ce traitement.

Corticostéroïdes oraux (p. ex., la prednisone) rarement prescrits. Ceux-ci sont réservés aux cas les plus graves. Des effets secondaires à long terme sont associés à un usage prolongé et, étant donné que l’eczéma est une affection chronique, ce traitement n’est pas une solution permanente aux cas d’eczéma graves.

Antihistaminiques :
Antihistaminiques utilisés pour soulager les démangeaisons et favoriser le sommeil. Les démangeaisons sont généralement plus intenses la nuit (les activités diurnes aident aussi à diminuer leur intensité). Si vous augmentez l’hydratation de votre peau (par des bains et l’application régulière d’un hydratant) et que vous parvenez à maîtriser votre eczéma, vous devriez avoir moins besoin de recourir à des antihistaminiques, car les démangeaisons nocturnes devraient diminuer. L’utilisation d’antihistaminiques par des enfants de six ans ou moins doit faire l’objet d’une discussion avec leur médecin.


Quelle forme d’herbes offre le plus de bienfaits thérapeutiques ?

Les bénéfices thérapeutiques obtenus en utilisant des herbes dépendent d’une variété de facteurs :

  • Le produit à base de plantes contient-il tous les constituants actifs dans des proportions que l’on retrouve dans la nature, ou les constituants ont-ils été altérés ?
  • Le produit à base de plantes est-il frais ? Quelle est la durée de conservation de la plante ? La plante médicinale a-t-elle été traitée de façon à veiller à être efficace lorsque vous serez prêt l’utiliser?
  • Le produit nécessite-t-il la digestion des plantes médicinales afin d’en obtenir tous les avantages ? Est-il facile à prendre ? Est-il abordable ? Le produit traite-il vraiment le problème que vous essayez de résoudre ?

De toutes les formes disponibles d’herbes, les extraits liquides de plantes répond le mieux à tous ces facteurs. Ceci est la raison pour laquelle les herboristes recommandent le plus cette forme de prise des plantes médicinales.

Que sont extraits de plantes liquides ?

Des extraits liquides de plantes sont des plantes médicinales qui ont été traités de telle manière que leurs constituants (ingrédients actifs) sont mis en suspension dans un milieu liquéfié, généralement de l’alcool et de l’eau. Si l’alcool est laissé dans la formulation, un extrait contenant de l’alcool est le résultat. Cependant, une fois que les électeurs ont été extraites, l’alcool dans l’extrait peut être enlevé en utilisant un processus sans chaleur pour produire des extraits de plantes sans alcool. Les extraits de plantes sans alcool sont en suspension dans de la glycérine pour faire des extraits sans alcool ou en suspension dans l’huile d’olive pour créer un liquide extraits concentrés à base de plantes en gélules.

Pourquoi les herbes sous la forme d’extrait liquide de plantes sont préférables aux herbes super séchées en capsules ou sous forme de comprimés ?

Le succès des produits à base de plantes comme agents de guérison dépend de la façon dont leurs électeurs actifs (ingrédients) sont quand vous les ingérez. Par conséquent, pour un maximum de bénéfices thérapeutiques, il est important de prendre des herbes dans la forme qui capture le mieux et préserve leurs constituants actifs. Les extraits liquides de plantes atteignent cet objectif, de sorte qu’ils sont la forme la plus bénéfique thérapeutiquement disponible sur le marché aujourd’hui.

La plupart des plantes en comprimés ou sous forme de capsules sont broyées des mois avant d’apparaître sur les étagères des magasins. Ils perdent beaucoup de leurs ingrédients actifs à la fois quand ils sont broyés et lorsqu’ils sont entreposés en magasin. Les comprimés à base de plantes contiennent également des matières supplémentaires, des liants et autres matériaux nécessaires pour compresser les herbes broyées sous forme de comprimés. Les comprimés doivent également être dissous par le système digestif du corps avant que les herbes puissent être assimilés. Les gélules à base de plantes ont tendance à être mieux que les comprimés, car ils ne contiennent pas les matériaux de fabrication supplémentaires et ils se dissolvent facilement dans l’estomac. Toutefois, si le corps digère et assimile bien, les bénéfices thérapeutiques potentiels d’herbes en comprimés et capsules diminuent parce que le système digestif doit briser les constituants actifs libres de la fibre et de la cellulose. Les herbes en capsule et sous forme de comprimés perdent également en puissance car ils sont exposés à l’oxygène (les capsules s’oxydent plus rapidement que les comprimés).

Les herbes sous forme d’extrait liquide, d’autre part, ne contiennent pas de liants, d’ingrédients ou suppléments de sorte qu’ils sont immédiatement assimilés dans le corps. Rien n’a à être digéré pour que le corps les absorbe. Sous forme liquide, les herbes sont immédiatement disponibles pour l’assimilation dans le sang, les glandes et les organes. Même une personne avec une mauvaise digestion et assimilation, peut profiter au maximum des avantages des extraits liquides de plantes.

Les herboristes recommandent les extraits liquides de plantes plutôt que d’autres formes d’herbes ?

Les herboristes préfèrent les extraits liquides de plantes sur les autres formes d’herbes pour quatre raisons : la fraîcheur, la puissance, l’absorption et de formulation.

Fraîcheur : Comme indiqué dans la réponse précédente, les herbes sous forme d’extrait liquide à base de plantes conservent leur fraîcheur et la puissance beaucoup plus longtemps que les herbes broyées sous forme de capsule ou comprimé. En outre, dans de nombreux cas, l’utilisation de plantes fraîches [non séchées] est la seule façon de livrer les propriétés spécifiques nécessaires pour la guérison. Les extraits liquides de plantes commencent avec des plantes fraîches [non séchées] qui sont cueillies et traitées le jour même de sorte que les constituants actifs peuvent être conservés. Les herbes en capsules, comprimés, thés et plantes en vrac, d’autre part, doivent d’abord être séché, ce qui sape les constituants actifs frais nécessaires pour la guérison. La fraîcheur dépend aussi de la façon dont les herbes sont broyées. Le broyage super-froid (cryogénie), effectué en quelques minutes avant l’extraction des herbes, est efficace dans la préservation de l’ensemble des ingrédients actifs des herbes, car elle empêche l’évaporation des huiles essentielles et la dégradation des substances actives.

Puissance : Les herboristes ont depuis longtemps reconnu que la puissance ne consiste pas à isoler un seul “constituant actif”. La puissance résulte de l’interaction de nombreux constituants au sein de chaque herbe. Les produits à base de plantes contenant une gamme complète de constituants biodisponibles favorisent la guérison ainsi que le maintien de la santé. Les extraits liquides de plantes indépendamment de la forme, livrent des constituants biodisponibles plus que tous les autres suppléments à base de plantes.

Absorption : L’expérience a prouvé que les extraits liquides de plantes contournent le processus digestif, et entrent rapidement dans la circulation sanguine. Cela fait d’eux le moyen le plus efficace pour le corps d’absorber les herbes médicinales. Une fois assimilé, les herbes commencent à travailler dans votre corps en quelques minutes.

Formulation : Les extraits liquides de plantes peuvent effectivement fournir la puissance de guérison de plusieurs herbes à la fois. L’expérience clinique montre que ces formules à base de plantes, composées d’une combinaison de plusieurs herbes, produisent de meilleurs résultats que les herbes simples. Dans une formule, chaque plante est conçue pour soutenir un système spécifique du corps d’une manière qui complète l’action d’autres herbes, et les systèmes qu’ils soutiennent. Bien conçues, les formulations testées dans le temps répondent aux besoins de guérison complète de l’organisme.

Comment les différentes formes d’extraits de plantes liquides sont faites ?

Les extraits liquides de plantes sont disponibles dans les extraits contenant de l’alcool, des extraits sans alcool à base de plantes et gélules d’extrait liquide de plantes. Je conseille aux consommateurs de faire attention à la façon dont les différentes marques d’extraits sont formulées. Les informations concernant le produit sur les bouteilles devrait donner les informations dont vous avez besoin.

Les extraits les plus puissants et efficaces, qu’ils soient avec ou sans alcool ou en gélule doivent partager trois points communs importants :

  1. Ils devraient tous commencer par contenir de l’alcool pour assurer la puissance.
  2. La chaleur ne doit pas être utilisé dans leurs procédés de fabrication, car la chaleur est préjudiciable à l’activité d’extraits liquides de plantes liquides.
  3. Tous devraient être produits de manière à assurer que les herbes contiennent leur spectre complet des constituants actifs.

Les extraits contenant de l’alcool efficaces sont produits en soumettant aux herbes, fraîchement moulues ou en poudre, à des rapports précis en eau et en alcool pour une durée spécifique de temps. Ceci est fait dans le but de capturer les constituants actifs de ces herbes. Deux méthodes donnent des extraits de plantes les plus puissants :

  • Fraîches, les herbes non séchées sont plus puissantes quand elles sont “macérées dynamiquement”. En utilisant cette méthode, les herbes sont d’abord agitées en continu dans une solution d’alcool et d’eau pendant 12 à 24 heures, puis trempées dans cette même solution liquide pendant au moins deux semaines.
  • Pour les herbes séchées, les ingrédients actifs sont mieux extraits avec l’utilisation d’un entonnoir en verre spécial appelé “percolateur d’extraction à froid”. En utilisant ce procédé, une solution d’alcool et d’eau est versée sur les herbes fraîchement broyées dans le percolateur extraction à froid.

Remarquez dans les deux méthodes qu’aucune chaleur est utilisée, car la chaleur est préjudiciable à la puissance des ingrédients actifs des herbes.

Encore une fois, les extraits sans alcool les plus efficaces commencent que des extraits contenant de l’alcool par le processus expliqué ci-dessus. Puis, en utilisant un procédé sous vide sans chaleur, on élimine l’alcool. L’élimination de l’alcool doit également être effectuée sans l’utilisation de chaleur car elle affecte négativement l’activité de l’extrait. Ensuite, la glycérine est ajoutée pour amener l’extrait à son volume initial. Enfin, il est important qu’un conservateur soit ajouté pour empêcher la croissance des microbes. L’acide citrique, trouvé dans les agrumes, est un conservateur naturel et sans danger.

Afin de fournir la puissance effective, les gélules à base de plantes liquides doivent également commencer par l’extrait d’alcoool comme expliqué ci-dessus. Puis, en utilisant un procédé sous vide sans chaleur, on élimine l’alcool. L’huile d’olive est ajoutée à ce concentré liquide pour permettre son encapsulation dans une capsule molle. A titre d’exemple, une gélule est normalement ce qui encapsule la vitamine E. Un compte-goutte de constituants actifs de l’extrait liquide à base de plantes est contenu dans chaque gélule.

Est-il préférable d’acheter des extraits de plantes liquides ou des gélules à base d’herbes fraîches ou d’herbes séchées ?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question. Cela dépend de la raison pour laquelle vous prenez les herbes que vous prenez. L’ortie, par exemple, peut être utilisée fraîche ou séchée. Si vous avez besoin d’une herbe, d’augmenter l’absorption des minéraux dans votre corps, l’ortie séchée offre le plus d’avantages. D’autre part, l’ortie fraîche vous offre un soulagement de rhume des foins optimal car une fois que cette herbe est séchée, ses propriétés du soulagement du rhume des foins disparaissent. Certaines herbes telles que Caulophylle, Dong Quai, l’Hydraste du Canada, et Chardon Marie, sont mieux séchées parce que le processus de séchage modifie et améliore leur action médicinale. D’autres herbes, comme la camomille, les graines d’avoine, de menthe poivrée et de la bourse à pasteur doivent être traitées à l’état frais, afin de préserver leurs huiles volatiles délicates et d’autres constituants fragiles.

Ces exemples montrent que si vous choisissez des herbes fraîches ou séchées dépend de constituants spécifiques de chaque plante et l’objectif thérapeutique que vous essayez d’atteindre. Par conséquent, certains extraits et gélules à base de plantes liquides sont fabriqués à partir d’herbes fraîches et d’autres sont fabriqués à partir d’herbes séchées. Dans certaines formules, les formes fraîches et séchées sont mélangées ensemble afin d’obtenir la meilleure forme de chaque herbe pour les problèmes spécifiques que vous abordez. Ceci est où l’expertise d’un herboriste dans la création de la formulation la plus efficace est nécessaire.

Pourquoi l’alcool et l’eau sont utilisés pour faire des extraits liquides de plantes de qualité ?

L’alcool et l’eau sont utilisés parce que ces deux substances sont nécessaires pour assurer l’extraction complète de tous les ingrédients actifs des plantes. Hydraste illustre le mieux ce principe. L’ébullition de cette racine pendant des heures dans l’eau vont extraire ses propriétés hydrosolubles, mais ne parviennent pas à extraire l’hydrastine, son constituant principal anti-inflammatoire. Seulement l’alcool va pouvoir extraire ce constituant précieux. La teneur en alcool dans les différents extraits varie dans des proportions qui vont de 20 à 95 %. Les quantités variables d’alcool nécessaires pour une extraction maximale sont déterminées par les propriétés des herbes. Le vinaigre et la glycérine ne peuvent pas remplacer l’alcool comme agents d’extraction efficaces.

Lorsque l’étiquette indique un extrait à 70 % de l’alcool, cela signifie que les 30 % restants sont des plantes médicinales et de l’eau ?

Non, 100 % du mélange dans la bouteille contient des herbes. Si un extrait particulier utilise 70 % d’alcool et 30 % d’eau ont été utilisés pour extraire et conserver les herbes. Les 70 % d’alcool et les 30 % d’eau sont imprégnés de plantes médicinales.

Si on est sensible à l’alcool. Combien d’alcool ingére-t-on avec une dose moyenne d’un extrait liquide à base de plantes contenant de l’alcool ?

Bien que certaines personnes peuvent être préoccupées par la quantité d’alcool dans des extraits liquides de plantes contenant de l’alcool, il y a peu de raisons d’inquiétude. En moyenne, 30 gouttes d’un extrait contenant 70 % d’alcool (voir l’étiquette sur la bouteille pour le pourcentage d’alcool) a la même quantité d’alcool comme dans une banane mûre. Lorsque nous mangeons des fruits, notre corps produit naturellement de l’alcool par le biais du processus de fermentation dans nos estomacs. La plupart des gens sensibles à l’alcool n’hésite pas à manger des fruits. Si une dose est seulement la valeur d’une banane en l’alcool, cela ne devrait pas constituer une menace pour la plupart des gens.

Les extraits sans alcool sont-ils aussi puissants que les extraits contenant de l’alcool ?

La plupart des extraits à base d’alcool sont beaucoup plus forts que les extraits sans alcool. Le fait est que les extraits sans alcool ne contiennent que quelques constituants actifs et, en tant que tels, ils ne sont pas de bonne qualité.

Généralement, les herbes dans les extraits liquides de plantes fabriqués avec de l’alcool sont plus forts parce qu’ils ont les constituants les plus actifs disponibles pour l’utilisateur, et ils ont une durée de vie plus longue ainsi.

Une étude a étudié les extraits sans alcool d’hydraste par rapport aux extraits contenant de l’alcool pour mesurer les niveaux des deux principaux alcaloïdes actifs dans chaque forme d’extrait :

  • Il y a une corrélation directe entre le pourcentage d’alcool et le niveau d’alcaloïdes présents. Les résultats on montré qu’un pourcentage bas d’alcool équivaut à des niveaux inférieurs d’alcaloïdes guérissants dans les extraits. En fait, les extraits sans alcool testés étaient si faibles en puissance qu’ils étaient pratiquement inutiles. Selon les évaluations de l’étude, il faudrait dix bouteilles d’un extrait sans alcool noté “Le Meilleur” et jusqu’à 256 bouteilles d’un extrait sans alcool noté «Le Pire» pour égaler un bonne bouteille d’extrait à base d’alcool.

N’y a-t-il pas d’extraits sans alcool puissants sur le marché ?

La bonne nouvelle est que certains fabricants ont trouvé un moyen de produire des extraits sans alcool forts. Les 2 principaux facteurs déterminent si un extrait sans alcool est puissant :

  1. Comment sont les constituants actifs des plantes extraites ?
  2. La chaleur est-elle utilisée dans le processus pour enlever l’alcool ?

Pour faire les extraits sans alcool, les fabricants sont confrontés à la question de savoir comment extraire efficacement les constituants actifs d’herbes et de faire un extrait sans alcool puissant en même temps. La plupart des fabricants, par conséquent, ont choisi la glycérine sur l’alcool dans leurs procédés d’extraction. Le problème est que la glycérine ne extrait pas efficacement les constituants actifs.

La solution est d’utiliser l’alcool dans l’extraction de l’alcool des extraits d’herbes sans alcool. Si la chaleur est utilisée dans l’élimination de l’alcool pour produire des extraits de plantes sans alcool, la chaleur détruit les constituants actifs. Le moyen est d’utiliser l’alcool, pas la glycérine, puis éliminer l’alcool par une extraction sous vide (et non le processus de chaleur).

Une étude récente menée par une université canadienne qui se spécialise dans l’analyse de l’Echinacea confirme l’efficacité de ce processus de fabrication. Dans l’étude, l’Echinacea angustifolia dans plusieurs extraits sans alcool ont été analysés à la fois pour les constituants hydrosolubles (dérivés de l’acide caféique) et des constituants solubles dans l’alcool (isobutylamides). Les résultats ont montré que l’extrait faite comme ci-dessus était de 3 à 20 fois plus fort que tous les autres grands extraits sans alcool.

Une deuxième constatation indique que ce nouvel extrait sans alcool avait les mêmes montants par volume de constituants solubles dans l’eau et solubles dans l’alcool comme le meilleur extrait contenant de l’alcool.

Qu’est-ce que la normalisation ?

La normalisation des produits à base de plantes se produit lorsque une quantité spécifique d’un “principe actif” dans une plante est artificiellement manipulé pour être à un certain niveau. Au cours des dernières années il y a eu une tendance continue dans l’industrie à base de plantes de «normaliser» les produits à base de plantes. Ce phénomène se produit principalement en raison de deux fortes influences. Tout d’abord, les médecins sont attirés par les herbes pour les patients qui supportent de plus en plus mal les drogues de synthèse. Les patients demandent des produits avec le moins d’effets secondaires, mais avec des propriétés naturelles tout aussi efficaces. Venant d’un cadre orthodoxe, axé pharmaceutique, les médecins se sentent de plus en plus à l’aise quand ils peuvent recommander des produits qui ont des «constituants actifs” en quantités mesurables et cohérentes. Ainsi, ils encouragent la normalisation des herbes. Deuxièmement, en réponse à la pression des médecins d’apporter des herbes en ligne avec la façon dont les médicaments sont normalisés, certaines fabricants d’herbes développent de tels produits.

La normalisation des herbes a-t-elle de la valeur ? Le potentiel de guérison des herbes va-t-il augmenter ?

Pour moi, la normalisation va à l’encontre de la vision globale que chaque plante est un écosystème qui combine toutes ses parties pour guérir et équilibrer notre corps. Je crois fermement que, dans la plupart des cas, l’utilisation des herbes entières est supérieure à la normalisation des fragments d’herbes. Le plus gros problème avec la normalisation des produits à base de plantes devient évident quand on regarde tous les constituants présents dans toutes les herbes. Lequel des nombreux constituants d’une herbe doit être choisi comme étant celui qui est le plus efficace ? La vérité est que nous ne savons pas quel constituant actif se trouve dans 98 % des herbes disponibles sur le marché.

La recherche sur l’échinacée illustre pourquoi la question de “Lequel des nombreux constituants est le constituant actif?” est toujours sans réponse. À la fin des années 1970 et début des années 1980, les chercheurs ont conclu que les polysaccharides dans Echinacea avaient de nombreuses activités immuno-stimulantes. Basées sur cette recherche, les entreprises européennes normalisent leurs produits d’échinacée pour atteindre un montant spécifique de polysaccharides (généralement étiquetée échinacosides). Des recherches ultérieures ont révélé que les constituants solubles dans l’alcool étaient encore plus efficaces pour soutenir le système immunitaire que les polysaccharides. Cel ne s’y arrête pas là. D’année en année, de nouveaux composés d’échinacée ont été isolés et identifiés.

Un aperçu du processus d’essayer de normaliser la Valeriane fournit également un autre cas au point. Tout d’abord, on a pensé que les huiles essentielles sont les constituants actifs de la valériane. Mais quand seules les huiles essentielles ont été administrées à des personnes, des résultats thérapeutiques partielles ont été atteints. Ensuite, on a pensé que valépotriates étaient les ingrédients actifs jusqu’à ce que des études révèlent à nouveau des résultats partiels. Plus tard encore, l’acide valérénique a été pensé pour être l’ingrédient actif. D’autres études, mêmes résultats. L’ironie est que chaque processus de test soutient effectivement le fait que la plante entière donne de meilleurs résultats que toute fraction de l’herbe.

La normalisation réussie d’environ une demi-douzaine d’herbes (myrtille, ginkgo, extrait de pépins de raisin, Gugulipid et Milk Thistle) est tout simplement pas applicable à toutes les herbes, ou applicables à toutes leurs utilisations. Rappelez-vous que dans plus de 98 % des herbes, nous ne savons tout simplement pas ce quels sont les constituants actifs. Les questions clés qui émergent de tous ces projets de recherche comprennent: “A quel constituant actif devrait être standardisé pour une herbe ?” et “Est-ce que la standardisation de certains constituants dans les herbes en fait de meilleurs produits ?”

Combien de temps les herbes dans différentes formes conservent leur efficacité ?

Durée de conservation en fonction de la forme

Herbe en poudre
Sacs de Thé
Capsules de plantes
Feuilles entières séchées
Tablettes de plantes
Racines entières de plantes
Gel liquide d’extrait de plantes
Extrait liquide sans alcool
Extrait liquide avec alcool
1-6 mois
1-6 mois
1-12 mois
2-12 mois
2-24 mois
1-3 ans
5 ans
5 ans
au moins 7 ans

Ce tableau indique que plus une herbe broyée ou de taille réduite, plus rapidement, il va perdre ses propriétés bénéfiques. En général, les herbes entières ont tendance à conserver leurs propriétés médicinales ou “durée de vie” plus que d’autres formes d’herbes. Ce graphique montre aussi que des extraits de plantes liquides maintenir une durée de vie plus longue que les autres formes d’herbes. Une fois que les plantes sont extraites dans un milieu liquide, très peu d’évaporation, l’oxydation ou la dégradation des principes actifs se produit.

Comment dois-je prendre soin de mes extraits ou gélules à base de plantes liquides pour les garder frais ?

Pour une durée de vie optimale des sans alcool ou extraits contenant de l’alcool, y compris les gélules, je suggère une approche en trois points. Premièrement, gardez vos extraits de plantes liquides abri du soleil / windows. Deuxièmement, garder vos extraits loin des températures chaudes, comme les stocker dans le coffre à gants de votre voiture en été. Surtout gélules, car ils vont se dissoudre. Troisièmement, gardez les capsules de bouteilles bien fermés. Bouteilles non ouvertes d’extraits de plantes liquides sans alcool ont une durée de vie de cinq ans. Une fois ouvert, il est recommandé que des extraits sans alcool être utilisé ou jeté dans les six mois. Cette précaution est nécessaire pour éviter la contamination bactérienne. Cette durée de vie de six mois pour une bouteille ouverte de l’extrait sans alcool peut être prolongée de six mois si vous Réfrigérer l’extrait.

Extraits contenant de l’alcool, ouvert ou non ouvert, ont une durée de vie d’au moins sept ans si les recommandations formulées ci-dessus sont respectées. La réfrigération est pas nécessaire. Capsules dureront cinq ans, ouvert ou non ouvert. Aucune réfrigération est nécessaire.

Comment puis-je savoir si un extrait végétal liquide a disparu “mauvais”?

Dans mon expérience avec des extraits de plantes liquides contenant de l’alcool, il est rare que des extraits de ne pas durer des années quand ils sont stockés correctement. Avec des extraits de plantes liquides sans alcool, le produit doit contenir de l’acide citrique, un conservateur naturel. Si le produit contient pas un conservateur tel que l’acide citrique, l’odeur du produit. Si le produit a une odeur de moisi ou semble avoir aucune croissance, jeter immédiatement le produit. Même avec un acide citrique contenant le produit sans alcool, jeter le produit dans les six mois de l’ouverture ou après un an si le produit a été réfrigéré.

Qu’importe si les herbes que je prends sont biologiques?

Comme un herboriste préoccupés par notre environnement, je recommande fortement que les consommateurs choisissent à base de plantes certifiées plantes de culture biologique.

Tout d’abord, le choix des herbes de culture biologique contribue à réduire la surexploitation des herbes à l’état sauvage. Par exemple, l’échinacée et l’hydraste, entre autres herbes, sont menacées d’extinction si nous ne commençons cultiver ces plantes. Deuxièmement, les agriculteurs biologiques certifiés assurez-vous qu’ils ont des cultures, année après année par pas compromettre leurs terres pour des gains à court terme. Par conséquent, en achetant bio, vous soutenez le renouvellement de la terre. Troisièmement, les agriculteurs biologiques certifiés sont inspectés par une agence de certification tiers, assurant que les agriculteurs utilisent des techniques d’agriculture durable sans produits chimiques et sans pesticides. Cela signifie que les herbes organiques soutiennent vraiment votre guérison ainsi que pour aider à préserver la santé de notre planète.

Que dois-je rechercher lorsque je acheter ou gélules à base de plantes extraits liquides?

Recherchez quantité d’alcool suffisante et le traitement à froid. Soyez conscient du processus de production que les herbes ont vécu. Choisissez extraits contenant de l’alcool avec un minimum de 20 pour cent d’alcool. L’alcool agit comme un agent de conservation et empêcher la contamination des plantes par les champignons, les bactéries et les virus. Les niveaux d’alcool plus élevé que 20 pour cent sont nécessaires pour extraire beaucoup d’herbes différentes. Par exemple, le chardon-marie et Cayenne ont besoin d’au moins 95 pour cent d’alcool afin d’en extraire les principes actifs. Échinacée et hydraste exigent 70 pour cent tandis que les herbes comme la menthe poivrée et de camomille exigent un pourcentage d’alcool beaucoup plus faible. Lorsque extraits sont fabriqués à partir de plantes entières cryobroyé (de meulage à froid) minutes avant l’extraction, pas de constituants sont détruits par la chaleur induite par la friction pendant le processus de broyage. Macération à froid cinétique pour les herbes fraîches ou procédé à froid percolation pour les herbes séchées rendements de plusieurs ingrédients actifs dans les extraits finis que dans les herbes traitées en utilisant d’autres méthodes.

  • Dans des extraits ou gélules sans alcool, s’assurer que l’extrait a été extrait avec de l’alcool, puis que l’alcool a été éliminé avec l’utilisation de la chaleur basse. L’acide citrique devrait être ajouté comme conservateur naturel. idem pour les gelules
  • Acheter des plantes de culture biologique.
  • Choisir des extraits de plantes à base d’herbes certifiées biologiques lorsque cela est possible. Lorsque les herbes certifiées biologiques ne sont pas disponibles, choisir les herbes sauvages récoltées cueillies dans les régions qui ne sont pas exposées aux pesticides, herbicides, ni engrais chimiques.

Hernie discale

La hernie discale est une maladie du disque intervertébral. Jouant le rôle d’amortisseur entre deux vertèbres, ces disques s’usent avec le temps et peuvent parfois se déformer ou sortir de leur enveloppe.



Hémochromatose

C’est une maladie autosomique récessive responsable d’une accumulation progressive de fer dans les différents tissus de l’organisme, notamment le foie, le pancréas et le coeur.

Le fer dans l’organisme, dont les réserves sont estimées entre 3 et 5g, se répartit de la façon suivante :

  • hémoglobine : 60 % du fer total
  • myoglobine : 3 % du fer de l’organisme
  • organes de réserve (foie, rate et moelle osseuse) : 30 % du fer de l’organisme. Le fer est stocké sous deux formes : la ferritine, forme de réserve facilement mobilisable, et l’hémosidérine, difficilement mobilisable
  • compartiment de transport plasmatique : constitué de fer transferrinique. Il représente 1 pour mille du fer total de l’organisme.

Conséquences sur l’organisme :

  • L’excès de fer tissulaire a un rôle diabétogène. En effet, l’accumulation intracellulaire du fer provoque un dysfonctionnement des hépatocytes et des cellules bêta du pancréas causant des troubles du métabolisme du glucose et de l’insuline.
  • Une toxicité du fer sur les chondrocytes et la plaque cartilagineuse pourraient expliquer la pathogénie des atteintes musculaires de l’hémochromatose génétique
  • L’accumulation intratissulaire de fer se fait préférentiellement au niveau de l’épicarde et il se constitue progressivement une cardiomyopathie hypertrophique aux dépens du ventricule gauche.
  • L’atteinte cardiaque serait moins fréquente que le diabète ou la cirrhose.


Spondylarthrite ankylosante

Une inflammation chronique attaquant les articulations de la colonne vertébrale et sacro-iliaque (voire intercostale). Parfois associée avec l’anémie, les colites…

Causes possibles : Facteurs génétiques, réponse immunitaire anormale suite à une infection…

Symptômes : Rigidité tenace et douleurs dans le bas du dos, faible ampliation thoracique. Pire au lever et après de l’inactivité. Développement de cette rigidité dans le cou et le dos…

A Surveiller : les yeux.



Polyarthrite rhumatismale

Une maladie systémique de l’inflammation d’un ensemble d’articulations, accompagnée de changements érosifs systématiques et qui peut augmenter avec l’inflammation et l’amincissement de la synovie.

 




Rhumatismes

Les maladies rhumatismales recouvrent un large groupe de maladies.

Cela inclut :

  • Les troubles inflammatoires des muscles,
  • La rigidité des articulations
  • Les formes variées d’arthrite

Le traitement diffère en fonction du type : Spondylarthrite ankylosante, Arthrite, Arthrite juvénile, Arthrite associée aux intestins, Arthrite gonococcique, Arthrite infectieuse, Arthrite due à la lèpre, Arthrite due à une hépatite infectieuse, Lupus érythémateux disséminé (LED), Arthrite ménopausal, Arthrite à cause d’une attaque d’oreillons, Arthrite ostéopathique, Arthrite psoriasique, Arthrite rhumatoïde, Arthrite tuberculeuse, Maladie de Charcot, Maladies du collagène, Aponévrite, Goutte, Lumbago, Syndrome de Marfan, Maladie osseuse de Paget, Polymyalgie rhumatismale, Fièvre rhumatismale, Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, Sclérodermie, Syndrome de Gougerot-Sjögren.

Il y a un opinion consensuelle de l’ensemble des praticiens qu’un régime alimentaire à base de poissons est de grande valeur pour la plupart de ces maladies rhumatismales (cf Huiles de poissons).

Pour la douleur :

  • Un substitut de l’aspirine sera trouvé dans l’écorce de saule blanc, qui est plus acceptable pour l’estomac,
  • Maintenir un niveau faible en zinc.

Un étude norvégienne a montré qu’un changement vers une alimentation végétarienne stabilise les acides gras et réduit l’inflammation des maladies rhumatismales :

  • Pendant les premiers 7 à 10 jours, les patients n’étaient autorisés à uniquement manger de l’ail, des tisanes, des soupes et jus de légumes.
  • Chaque second jour étaient mangés des aliments, ne contenant ni viande, ni gluten.
  • Pendant les 3 premiers mois, citron, sel, sucre rafiné, thé, café, épices fortes, alcool, produits laitiers (y compris le lait) étaient évités.
  • Après cette période, les produits laitiers et l’alimentation contenant du gluten ont été progressivement réintroduit dans le régime quotidien.

Des améliorations notoires ont été observées dans la douleur et le gonflement des articulations.

Eviter les citrons et jus de citrons.
En effet, en premier, le jus peut dissoudre quelques calculs du corps, mais après avoir nettoyé le sang, il commence par nettoyer le calcium des muscles puis celui des os, qui est lié à la dégénération.