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Psoriasis

Le psoriasis (du grec ψωρίασις « éruption galeuse », psore ayant aussi autrefois désigné la gale en France) est une maladie inflammatoire de la peau d’origine inconnue et non contagieuse.
Cette affection dermatologique touche 1 à 3 % de la population mondiale.

Dans sa forme bénigne et typique, le psoriasis se caractérise par des lésions rouges et squameuses du cuir chevelu, des genoux et des coudes, associée à une atteinte des ongles. Dans les cas graves, l’atteinte cutanée peut être généralisée (érythrodermie) et il peut exister des atteintes des articulations. Cette dermatose évolue de façon chronique avec des poussées entrecoupées de périodes de rémissions de durée variable au cours desquelles les lésions sont minimes. Aucun traitement permettant la guérison n’est connu ; le traitement proposé permet uniquement de contrôler l’évolution de la maladie, en permettant la régression transitoire plus ou moins complète des lésions. Le traitement est adapté en fonction de la gravité et du retentissement sur la qualité de vie des patients.

Causes

La maladie aurait des composantes génétiques, auto-immunes, microbiologique et environnementale ou alimentaire.

L’épiderme se renouvelle trop rapidement, en seulement quatre à six jours, au lieu des trois semaines habituelles ce qui engendre des inflammations localisées. Les cellules épidermiques s’accumulent à la surface de la peau et forment une couche de pellicules blanches appelées squames. Parfaitement inoffensives, celles-ci ont pourtant le désavantage d’être inesthétiques. La présence de nombreux leucocytes dans le derme a suggéré le rôle du système immunitaire.

Comme indiqué précédemment, il existe pour un petit tiers des personnes atteintes une composante familiale au psoriasis (restent à déterminer les autres facteurs entrant en jeu). Un certain nombre de gènes ont été identifiés comme marqueurs potentiels de risque, dont le PSORS. Le plus important semble être le PSORS situé sur le chromosome 6 et qui serait responsable de près du tiers des psoriasis familiaux. Seize gènes (en 20125) ont des mutations pouvant favoriser cette maladie.

Les poussées de psoriasis sont parfois liées au stress. Elles peuvent aussi avoir pour origine un facteur infectieux (infection streptococcique, par exemple). Leur fréquence est très variable et, d’une manière générale, le facteur déclenchant de la poussée n’est pas identifiable. La consommation excessive d’alcool est un facteur d’aggravation du psoriasis.

Certains médicaments exacerbent parfois le psoriasis mais leur arrêt doit être discuté au cas par cas, celui-ci pouvant comporter d’autres risques, cardio-vasculaires en particulier. Ce sont essentiellement ceux de la classe des bêta-bloquants. D’autres molécules ont été rapportées comme potentiellement aggravantes, avec un risque cependant moindre. Ce sont les sartans et l’énalapril.

Au contraire, l’exposition solaire a un rôle protecteur net. Durant la grossesse, une diminution des poussées avec une aggravation par contre à la suite de celle-ci est généralement observée. Le mécanisme invoqué est celui d’une immuno-modulation par les taux élevés de progestérone et d’œstrogènes qui entraînent une stimulation de l’immunité dépendant des lymphocytes B mais une diminution de l’activité immunitaire des lymphocytes T. La progestérone est reconnue comme ayant un rôle immuno-modulateur clé durant la grossesse.

Traitement systémique allopathique

Pour les formes les plus sévères de psoriasis, les médecins peuvent prescrire des traitements par voie orale (comprimé ou gélule) ou par injection. Ces traitements sont appelés systémiques car les médicaments sont censés se disséminer dans tout l’organisme. Ils ont souvent des effets secondaires, parfois sérieux.

Le méthotrexate est un antagoniste d’une vitamine, l’acide folique. S’emploie encore surtout dans l’arthrite psoriasique, peu dans le psoriasis exclusivement cutané. Un rétinoïde, tel l’acitrétine, est un dérivé de synthèse de la vitamine A pouvant être prescrit dans les formes modérées à sévères de psoriasis. Chez la femme en âge de procréer ce traitement est tératogène, non seulement pendant la prise du médicament mais également pendant les deux années (24 mois) qui suivent la dernière prise. Les effets secondaires sont en général mineurs.

Le psoriasis étant considéré proche des maladies auto-immunes, un immunodépresseur comme la ciclosporine peut parfois produire des effets positifs, mais ses effets secondaires sont importants (principalement en raison de l’affaiblissement du système de défense immunitaire). L’hydroxyurée n’est quasi plus employée. L’alefacept, un anticorps dirigé contre des récepteurs de certains lymphocytes T, n’a plus sa place dans le traitement du psoriasis. L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique anti-TNF alpha. Il s’administre en perfusion de 2 heures, aux semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 8 semaines.

L’efalizumab est également un anticorps monoclonal dirigé contre un certain type de récepteurs leucocytaires avec une efficacité à court et moyen terme. Il a été retiré du marché début 2009. L’étanercept est un inhibiteur du TNF alpha qui a une bonne efficacité sur l’atteinte cutanée mais aussi articulaire du psoriasis. L’adalimumab est un anti-TNF alpha administré en injection sous-cutanée toutes les 2 semaines à la dose de 40 mg.

D’autres médicaments ou traitements ont été plus ou moins testés : le XP-828L (Dermylex) a prouvé une certaine efficacité pour le psoriasis léger à modéré. De même, plusieurs anticorps monoclonaux, dont l’ustekinumab, ou l’ixekizumab, dirigés contre certains types d’interleukines semble être prometteur, voire plus efficace que l’etanercept.

Entre autres nouveaux traitements, la lécithine marine est en cours d’évaluation et des résultats positifs ont déjà été publiés33,34.

Le 23 septembre 2014, la Food and Drug Administration (FDA) a accordé une autorisation de mise sur le marché à l’aprémilast (Otezla) chez les patients souffrant d’un psoriasis en plaques modéré à sévère candidats à la photothérapie ou à un traitement systémique.

Mécanismes de l’inflammation

Plusieurs substances de l’inflammation, comme le TNF α, IL-1, IL-2, IL-4, IL-5 IL-12, IL-23

Psoriasis / Dermite séborrhéique

Synonymes : Eczéma séborrhéique, dermatite séborrhéique, sébopsoriasis, pellicules, pityriasis capitis, pityriasis stéatoide, fausse teigne amiantacée, maladie de Leiner-Moussous

La dermite séborrhéique est opportuniste et profite des plaques psoriasiques pour s’installer.
La dermite séborrhéique est une dermatose chronique fréquente qui se traduit par des plaques rouges qui pèlent au visage et/ou des pellicules. Le sébum favorise la prolifération de champignons.

La dermite séborrhéique est une affection fréquente qui touche plus d’un million de Français (2% de la population). Le sébum favorise la prolifération de champignons du type Malassezia sp dont le rôle est connu dans la genèse de l’affection. Le stress et les facteurs émotionnels ont un rôle aggravant.
Il existe plusieurs formes de cette affection qui peut toucher le visage et le tronc, le cuir chevelu (pellicules) et l’enfant.

Rôle du sébum et de Malassezia sp.
La cause de la dermite séborrhéique n’est pas connue, on incrimine une levure du nom de Malassezia restricta. Ce champignon saprophyte est normalement présent à l’orifice des poils, il prolifère particulièrement dans les régions séborrhéiques – zones où la peau est grasse, riche en sébum et en glandes sébacées. Le système immunitaire est probablement impliqué dans la genèse de cette affection.

État pelliculaire du cuir chevelu
Les pellicules sont une des formes les plus fréquentes de la dermite séborrhéique. Le pityriasis simplex se traduit par de petites squames à la surface du cuir chevelu qui s’émiettent sur les épaules. Les squames peuvent être plus épaisses et adhérentes, le cuir chevelu est alors rouge et inflammatoire. Les démangeaisons sont fréquentes et soulagées par le shampooing. Les lésions cutanées prédominent souvent à la bordure des cheveux où elles forment une lisière rouge et squameuse.

Les formes sévères peuvent provoquer des croûtes épaisses qui enserrent les cheveux (fausse teigne amiantacée) et forment un casque séborrhéique. Lorsque les squames très grasses recouvrent le cuir chevelu, on parle de pityriasis stéatoide.

Dermite séborrhéique du nouveau-né et du nourrisson
Elle se manifeste par des croûtes jaunâtres du visage et du cuir chevelu (croûtes de lait) chez le petit bébé, celles ci peuvent s’accompagner de plaques croûteuses des fesses et des aisselles. Si les lésions s’étendent, le bébé peut être recouvert d’une éruption rouge et desquamative – c’est l’érythrodermie de Leiner-Moussous. La maladie de Leiner-Moussous régresse en général assez rapidement, mais elle se prolonge parfois par un eczéma atopique ou d’un psoriasis de l’enfant dont elle peut représenter les premiers symptômes.

Traitements allopathiques :
Les principes actifs sont : la pyrithione de zinc, le sulfure de sélénium, l’acide salicylique, la piroctone-olamine, le ciclopirox, l’huile de cade, les antifongiques du type climbazole ou clotrimazole.

  • Alimentation
    • Régime à base de poissons, c’est pourquoi les Eskimos n’ont pas de psoriasis
    • Pour éliminer les excès de toxines du corps et rétablir l’état de la paroi intestinale à la normale
    • Privilégier une alimentation alcaline avec des aliments n’irritant pas le colon : fruits , légumes et leur jus – Eviter : Bonbons, pain blanc, graisses, aliments frits, alcool, boissons gazeuses
    • Adopter le régime alimentaire anti-candida : exempt de sucre, aliments de levure et de tous les glucides raffinés (farine blanche, etc.)
  • Pour favoriser l’assimilation / élimination
    • aide digestive avec du thé au safran, eau d’orme (une pincée de poudre écorce d’orme rouge dans un verre d’eau froide)
    • lavement avec la tisane de Fleurs de Bouillon blanc (Molène), eau sclarée
    • tonique à base de plantes : feuilles de buchu, podophylline, herbe à poux vert, fleur de sureau, whisky de seigle, et baume de Tolu
    • poudre laxative décrit comme un purificateur de sang : soufre, crème de tartre, sels de Rochelle
  • Massages de la colonne vertébrale inférieure : traitements ostéopathiques de détente, concentrés sur les zones dorsales cervicales et supérieures, pour soulager les pressions dans les vertèbres lombaires et de l’axe sacré.
  • Bains pour suer à l’hamamélis et ses fumigations, suivis de massages dynamiques aux huiles d’olive et d’arachide (1 fois par semaine pendant 5 semaines)
  • Electrothérapie pour stimuler la circulation (y compris ultra-violet)
  • Pommade Cuticura (Resinol) Solution 2% de tétrachlorure de carbone dans l’alcool, huile de ricin avec du bicarbonate de soude, Remède de Lenoir pour eczéma, vaseline phénolée, pommade de Ray et solution de Ray
  • Hydrothérapie pour stimuler la circulation et l’élimination des toxines
  • Pour améliorer l’état de l’intestin, des doses d’huile d’olive
  • Suppléments : Vitamines B1 et B4, présents dans tous les aliments qui étaient de couleur jaune, comme les carottes et la semoule de maïs jaune + Thé jaune safran 2-3 fois par semaine et thé de molène 2 fois par semaine – Tous les jours : Vitamine A 7500iu, vitamine E 40iu, Sélénium 200 mcg, Zinc 15 mg
  • Baume du Glilead, citron amer, racine d’iris versicolor, racine de bardane, galium aparine, pissenlit, échinacée, Scrophularia vernalis, hydraste, graines de lin, Montagne raisin, Queen’s Delight, trèfle rouge, salsepareille, Thuja, dock jaune, melon amer, Chaparral, racine de réglisse.
  • Formule à parts égales : feuilles de bardane, galium aparine, Scrophularia vernalis, racine de réglisse – 1 cuillère à café bombées à chaque tasse d’eau bouillante, infuser 10 minutes – 1/2 tasse 3 fois par jour.
    Comprimés / gélules : racine d’iris versicolor, racine de pissenlit, griffe du diable, Echinacea, racine de Phytolacca americana, algues et salsepareille.
    Formule 1, Formule Echinacea 2, Formule Iris versicolor 1, Valeriane 1, 1/4 de Réglisse

    • Dose – Poudres : 500 mg (2/00 capsules ou un tiers de cuillère à café)
    • Extraits liquides : 1 cuillère à café de 5 ml
    • Teintures : une à deux cuillères à café de 5 ml. Trois fois par jour.
  • Formule 2, Dock jaune racine 2; racine de Phytolacca americana 1; Valerian 1; 1/4 Réglisse
    • Dose – Poudres : 250 mg (1/00 capsules ou 1/6 cuillère à café).
    • Extraits liquides: 15-30 gouttes. Teintures: 30-60 gouttes. Trois fois par jour.
  • Formule 3 – 30 ml : Echinacea (15 ml), Stillingia sylvatica (2 ml)
  • Teinture Hydrastis : Syr Sennae fl oz 2, Aquam à 8 fl oz (240 ml) 1 cuillère à soupe (8 ml) après les repas
  • Décoction par parts égales : bardane, la valériane, Sarsaparille, pissenlit (30 g) à 500 ml d’eau, faire bouillir, laisser mijoter doucement 20 minutes. Dose: demi-tasse trois fois par jour.
  • Crèmes sans parfum ou colorant pour aider à lubrifier la peau pour la desquamation et la sécheresse – dans les zones humides, pommades (Stellaire ou racine de consoude)
  • Huiles : Castor, onagre, vitamine E.
  • Poudre à poudrer : orme rouge – un peu de poudre d’orme dans cuillère à café d’huile d’amande
    Pour les cas de psoriasis en plaques chroniques : diluer l’huile d’arbre à thé avec quelques grains de myrrhe en poudre
    Crèmes hydratantes (antifongiques) : camomille, mouron des oiseaux, l’achillée millefeuille, l’aloe vera
  • Thermes : Bains tièdes – remplir une vieille chaussette avec du son, flocons d’avoine, camomille, Yarrow ou fleurs de sureau et infusé dans l’eau bouillante 500 ml avant le bain et utiliser la chaussette comme une éponge
  • Bain de sels epsom, bains de mer de la Mer Morte riche en magnésium, brome et potassium mais pauvre en ions sodium
  • Lotion nettoyante de-scamming : 5 gouttes d’huile Juniper avec 2 cuillères à café d’huile d’amande

La cause primaire a été jugée une élimination inappropriée, qui est associée à une faiblesse et l’amincissement des parois des intestins. Par la suite, les parois anormalement minces permettraient une infiltration de toxines dans le sang, ce qui, à son tour, conduit à des perturbations sur la surface de la peau. Cela peut être dû aussi l’incoordination du système circulatoire ou du système glandulaire. Des désalignements de la colonne vertébrale, principalement dans les dorsales, ont contribué à la maladie en affectant à la fois la circulation et les systèmes excréteurs.

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