Magnétiseur – Naturopathe
Recherche
Eau Pure

La meilleure boisson pour l'homme : L'eau dissout toutes les toxines...

En Savoir Plus

Nourriture Nature

Utiliser la force vitale des aliments via la lumière du soleil qu'ils absorbent au cours de leur croissance...

En Savoir Plus

Youtube

Naturopathie

Yoga léger

Méditer

Chaîne gratuite
Claude-Sophie
sur

 CS

En Savoir Plus

Yoga léger

Le Corps ne s'use que si l'on ne s'en sert pas ! La sédentarité tue à petit feu...

En Savoir Plus

Méditer

Méditer en Conscience : pour guérir petit à petit de nos souffrances émotionnelles, conflits non résolus, chocs, relations... 

En Savoir Plus

Alimentation

Figuier

Connue depuis la plus haute Antiquité, la Figue aurait, selon Horace, donné au foie son nom, à cause d’Apicius, qui se servait de Figues pour engraisser les oies et obtenir du foie gras.
Très nourrissante, la Figue est aussi facile à digérer et laxative, ce qui la fait conseiller aux dyspeptiques et aux constipés. Emolliente et adoucissante, la Figue sèche fait partie, avec le Raisin sec, le Jujube et la Datte, des « quatre fruits pectoraux », mais on peut tout aussi bien l’employer seule dans les rhumes opiniâtres, les bronchites, la coqueluche, la pneumonie.
A l’extérieur, la décoction de Figue est excellente en gargarismes contre les irritations de la gorge, la toux, l’enrouement et les fluxions dentaires douloureuses. Une Figue chaude sur un abcès dentaire est d’ailleurs un excellent cataplasme maturatif.
Le suc laiteux sécrété par le Figuier était employé autrefois comme purgatif par les Anciens. Il contient une enzyme très active contre les cors et les verrues.

.Le Figuier de Barbarie (Cactus opuntia) est encore appelé Figuier d’Espagne. C’est une espèce de cactus qui croît sur les côtes orientales d’Espagne, aux îles Baléares, en Sicile, en Corse, en Algérie. Les Nord-Africains font une grande consommation de ses fruits, ce qui détermine parfois chez eux une constipation opiniâtre, avec phénomènes de blocage rectal ; on les utilise d’ailleurs en remède contre la diarrhée et la dysenterie.
Les feuilles charnues, débarrassées des épines et hachées crues, sont, paraît-il, un cataplasme efficace contre les points de pleurésie.




Rhubarbe

La Rhubarbe a été utilisée de temps immémorial dans la pharmacopée chinoise. Elle est signalée dans un des traditionnels Pen ts’ao, le « Chen-nug », et surtout dans les Recettes du coffret d’or de l’Hippocrate chinois Tchang-King : ce dernier nous signale que la rhubarbe est, avec le Ricin, un des drastiques purgatifs le plus en usage. Les Grecs avec Dioscoride, les Romains avec Pline et Galien utilisèrent ensuite les propriétés purgatives de cette plante inconnue chez eux et qu’ils recevaient, comme l’écrit Dioscoride, « des pays qui sont par-delà le Bosphore ».
Au Moyen Age, les racines de Rhubarbe, plantes toujours aussi mystérieuse par ses origines et ses diverses variétés, arrivent par caravanes de Russie et du centre de l’Asie et sont vendues par les apothicaires. L’école de Salerne lui reconnaît, en plus de ses vertus purgatives, une action sur le foie.
Toutes les anciennes pharmacopées usèrent et abusèrent de la Rhubarbe. Lémery la trouvait « propre pour le cours du ventre, nettoyer et fortifier l’estomac, exciter l’appétit, tuer les vers et purger doucement l’humeur bileuse ».
Sydenham préparé avec la Rhubarbe une bière stomachique qui faisait merveille, d’après lui, chez les enfants anémiés par une fièvre chronique. Klein, au siècle dernier, avait sa poudre digestive et le Dr Roques ses « pilules gourmandes » à base de Rhubarbe. Il y avait aussi le sirop de Rhubarbe et d’innombrables préparations au nom prometteur : grains de santé, grains de vie, élixirs viscéraux, etc. Quant aux célèbres pilules de Belloste, qui unissaient la Rhubarbe à l’aloès, à la Scammonée, au Poivre noir et au Mercure, et dont la formule longtemps tenue secrète par le chirurgien Belloste lui-même, puis par sa famille, elles eurent longtemps la réputation, malgré leur efficacité douteuse, d’être le spécifique des « coups de pieds de Vénus ». De nos jours, on n’utilise plus guère la Rhubarbe, bien qu’on lui reconnaisse toujours ses propriétés apéritives et toniques et surtout purgatives. Elle a aussi une action très nette sur la sécrétion biliaire : son effet sur l’intestin s’exerce d’ailleurs par l’intermédiaire de la stimulation de la sécrétion biliaire. Mais elle présence certains inconvénients qui ont fait abandonner pratiquement son usage : son emploi ne doit pas être prolongé, car elle constipe après avoir purgé. Elle est interdite aux gouteux et aux graveleux à cause de sa teneur élevée en oxalates ; aux dyspeptiques, car elle augmente l’acidité de l’estomac ; aux hémorroïdaires, à cause de son effet congestif ; aux nourrices, dont elle rend le lait amer.

Le Rhapontic est la variété de Rhubarbe plutôt alimentaire, surtout cultivée en France et en Angleterre (on l’appelle parfois Rhubarbe de France). Sa racine possède les mêmes propriétés que la Rhubarbe officinale. Les pétioles, appelés généralement « bâtons » après avoir été pelés et coupés, sont cuits en marmelades et en confitures, estimées en Belgique, en Hollande, dans le nord de la France et surtout en Angleterre, où elles entrent dans un grand nombre de pâtisseries. Il n’est pas du tout recommandé de manger, les feuilles à la façon des Epinards, comme cela se faisait parfois jadis. Elles irritent l’intestin et ont déjà causé des intoxications graves.



Safran

Plus près de nous, Roques lui reconnaissait des propriétés stomachiques, emménagogues, stimulantes et aphrodisiaques. Il en faisait un narcotique léger. Leclerc, de son côté, le conseillait pour calmer des douleurs des gastralgies et comme emménagogue, dans les cas dysménorrhée et d’insuffisance ovarienne chez les femmes anémiées et lymphatiques. Toutes ces vertus thérapeutiques réelles du Safran sont bien délaissées de nos jours, seuls nous intéressent maintenant ses usages culinaires. On l’utilise encore parfois pour l’usage externe contre les troubles de la première dentition (le « sirop de dentition de Delabarre » est à base de Safran).

Il ne faut pas confondre le véritable Safran avec le Carthame, appelé encore Safran bâtard d’Allemagne, ni avec le Colchique ou Safran des prés, ni avec le Curcuma ou Safran des Indes. Carthame et Curcuma ont été parfois employés frauduleusement pour falsifier le Safran, épice très cher.




Cognassier

Le Coing est antidiarrhéique très efficace. Il contient une grande quantité de tanin, ce qui le fait recommander dans les diarrhées des débilités, des tuberculeux, des convalescents, des enfants et des vieillards. Son astringence le fait employer aussi contre les crachements de sang, les hémorroïdes saignantes, les affections de la bouche et des gencives et les relâchements du vagin.
Les pépins contiennent beaucoup de mucillage : celui-ci servait autrefois à préparer la “bandoline” des coiffeurs et entre encore dans certains collyres. Très adoucissants, on les utilise contre les gerçures des lèvres et des mamelons, les engelures, l’eczéma des mains, les brûlures, les conjonctivites, les hémorroïdes enflammées.





Abricot

En Chine, les abricots sauvages étaient récoltés pour extraire l’huile de leur amandes. Certaines variétés d’abricotier furent aussi sélectionnées pour leur amandes.

Depuis l’Antiquité, l’amande d’abricot est traditionnellement prescrite contre la toux et la constipation.

  • indications :

– bronchite, toux et asthme
– constipation

  • toxicité : l’aygdaline, le composant actif de l’amande amère est très toxique à forte dose.

En médecine chinois, l’abricot sec est conseillé pour traiter l’anémie, l’asthme et les sensations de gorge sèche ou de soif.

L’amande amère d’abricot contient de l’amygdaline, de l’émulsine, et de nombreuses enzymes (amygdaline, prunase etc.). Elle contient aussi des acides gras (acide oléique, acide linoléique les deux constituants principaux et de l’acide palmitique, stéarique et linolénique), du cholestérol, de l’estrone, alpha-estradiol. L’hydrolyse de l’agmygdaline conduit au benzaldéhyde et à l’acide cyanhydriqur.




Esthétique

Associé à la mauve, les propriétés adoucissantes de l’abricot conservent à la peau normale son équilibre précieux.
En été, les peaux sèches apprécieront particulièrement une application de pulpe fraîche d’abricot bien mûr, surtout si elle est suivie de celle d’une lotion et hydratante.

Concombre

On utilisait autrefois les semences pour calmer la toux, et le jus, rafraîchissant, est légèrement laxatif. C’est toutefois presque uniquement pour l’usage externe que l’on utilise médicialement le Concombre.

La pulpe rafraîchissante du Concombre soulage toutes les inflammations et irritations de la peau, les brûlures légères. Le jus jouit des mêmes propriétés et s’emploie en lotions sur les gerçures, les démangeaisons, les dartres.
Le jus de Concombre est aussi la base de beaucoup d’excellents produits de beauté du commerce.





Riz

L’eau de Riz est un remède populaire contre la diarrhée. On la donne en guise de diète liquide aux malades souffrant d’entérite ou aux nourrissons et petits enfants en remplacement du lait (on la prescrit parfois en lavements dans ce dernier cas). Le Riz n’est pas un constipant, comme on le croit parfois, mais un régulateur des fonctions intestinales. On le recommande comme aliment léger et de digestion facile aux malades de l’estomac ou de l’intestin. En outre, le Riz connaît une grande vogue depuis ces dernières années comme aliment agissant sur l’hypertension et sur le taux trop élevé de l’urée sanguine : c’est le célèbre « régime de Kempner », qui remporte de brillants résultats dans l’hypertension et dans les œdèmes cardiaques et rénaux.
Pour l’usage externe, la farine de Riz est très adoucissante et on l’utilise pour calmer les inflammations.




Radis

Hérotode nous apprend que les pharaons distribuaient aux ouvriers, chargés de la construction des pyramides de Gizeh, ces petites racines charnues rafraîchissantes et nourrissantes, en même temps que des gousses d’Ail. Un des plus anciens Pen ts’ao, le « Rhya », datant de mille ans avant notre ère, signale qu’à cette époque reculée de nombreuses espèces de Radis étaient déjà cultivées en Chine. Les Grecs l’estimaient fort, notamment Théophraste, qui en cultivé dans son jardin, et Hippocrate, qui le préconisé contre l’hydropisie. Les Romains, avec Dioscoride, lui reconnaissaient la vertu d’exciter l’appétit et de ranimer les estomacs fatigués, de calmer la toux et de provoquer les règles.
Au Moyen Age, sainte Hildegarde, qui s’intéressait aux fruits et aux légumes, comme aux plantes médicinales proprement dites, le jus propre à purger le cerveau et les viscères de leurs humeurs malignes, et l’école de Salerne, si elle le recommande crûment comme diurétique destiné « à aider ceux qui ne peuvent pisser », en fait aussi un contrepoison aussi honorable que la célèbre thériaque, ce qui n’est pas un mince compliment.
A la Renaissance, Mathiolle le préconise en macération dans du vin blanc pour atténuer les douleurs de la lithiase urinaire, et Mizauld, dans son jardin médicinal, paru en 1578, le recommande comme spécifique de la gravelle, susceptible, de plus, de lui attirer de confortables honoraires de la part de ses malades reconnaissants.
Puis, pendant longtemps, les Radis ne figurèrent plus que dans les « remèdes de bonne femme », comme expectorant contre la coqueluche et les catarrhes bronchiques, voire comme diurétique, et comme antiscorbutique pour les marins au long cours.
Il a fallu un Allemand, à la fin du siècle dernier, le Dr Grumme, pour vanter les bienfaits de Radis noir dans le traitement de la lithiase biliaire et le sortir de l’oubli. L’abbé Kneipp, pour sa part, en fait un remède efficace contre les maladies de poitrine prises à leur début. Ces deux indications furent reprises par le Dr Leclerc, qui leur ajouta, d’autre part, la constatation d’améliorations de patients atteints d’urticaire et d’arthrite chronique. Lemaire et Loeper, reprirent les travaux de Grumme sur une base scientifique et publièrent leurs résultats en 1950 dans Thérapie. L’extrait de Radis provoque une décharge biliaire chez les malades atteints de lithiase, ce qui le fait recommander, en outre, à tous ceux qui souffrent d’insuffisance hépatique, de Cholécystite et d’affections du foie.
Les Allemands Flamm et Eckstein le recommandent également contre l’atonie de l’estomac, l’aérophagie et les flatulences et, à l’extérieur, comme rubéfiant.



Cumin

.

Le Cumin figurait dans la plupart des recettes culinaires des Romains et, de nos jours, il est particulièrement apprécié des Allemands, des Hollandais et des Anglais, qui l’utilisent comme condiment dans les pains et gâteaux, les fromages, etc. Stomachique et carminatif, le Cumin facilite la digestion des mets un peu lourds. Il jouit aussi de propriétés stimulantes et diurétiques et, comme l’Anis, il favorise la sécrétion du lait chez les nourrices. Il ne faut toutefois pas en abuser, car il est légèrement irritant. Les Arabes utilisent comme aphrodisiaque un mélange de miel, de Cumin et de Poivre, dont ils usent deux fois par jour.
On en fait des cataplasmes pour résoudre les engorgements des seins et des testicules.

.




Epinard

Inconnu des Perses et des Romains, il nous est venu au XIIIème s., introduit en France par les Croisés. Les Arabes l’appréciaient beaucoup et l’appelaient « le prince des légumes ». Plus prosaïquement, nous le surnommons « le balai de l’intestin », car, en effet, il jouit des propriétés laxatives et dépuratives incontestables.
L’Epinard est aussi un antianémique de chois qui, en plus de sa richesse en chlorophylle, contient du fer et deux vitamines antianémiques : l’acide folique et la vitamine B12. Sa réputation de lutter contre les pâles couleurs est établie depuis longtemps ; on le recommande dans l’anémie, la chlorose, les convalescences et chaque fois qu’une perte sanguine justifie un remontant approprié (règles trop abondantes, crachements de sang, etc.). Toutefois à cause de l’acide oxalique qu’il contient, il est interdit aux arthritiques, aux rhumatisants, aux goutteux.

Le Chénopode Bon-henri (Cheno-podium Bonus-Henricus), plante commune et sauvage de nos contrées, est souvent consommé cuit à la manière de l’Epinard, ce qui lui a valu le surnom d’Epinard sauvage. Comme l’Epinard vrai, il est rafraîchissant, laxatif et dépuratif. Le Dr Leclerc dit qu’il peut-être consommé même par les arthritiques.