HE Citronnier dit “petit grain combava”
HE Lavande aspic à cinéole
- Rhinite, trachéite et bronchite virales, toux quinteuse +++
- Brûlures sévères (en première intention) ++++, acné suintant ++, mycose (pied d’athlète) +
- Entérocolite virale +++
- Rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde +
- Névrites névralgies ; asthénie
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques (pour ce chémotype)
HE Anis étoilé
Belladone
Son nom botanique vient de celui d’Atropos, la Parque qui coupait le fil de la vie humaine. Les anciens l’utilisaient comme poison, mais aussi comme narcotique et pour composer certains fards. Les belle done vénitiennes usaient de Belladone pour dilater leur pupille et rendre l’œil brillant. Elle était aussi, avec d’autres plantes dangereuses, un des éléments du baume tranquille et de l’onguent populéum. A très petites doses, la plante ne présentait pas de danger, mais elle n’est plus utilisée sous cette forme, puisque la chimie moderne a permis d’en extraire son principe actif, l’atropine, qu’il est bien plus facile d’ordonner sans risque. La Belladone est un analgésique et un antispasmodique qui diminue aussi la plupart des sécrétions. On l’emploie pour lutter contre l’élément douleur de diverses maladies, contre les contractions, surtout celles de l’appareil digestif, contre les sueurs profuses des tuberculeux, etc.
Les Bulgares ont utilisé, sous le nom de « cure bulgare », un vin de racine de Belladone contre la maladie de Parkinson (paralysie agitante, tremblement du vieillard).
Les feuilles sont utilisées en cigarettes contre l’asthme et rendent de grands services dans le traitement de cette maladie (Trousseau, déjà, qualifiait leur action de « quasi miraculeuse »).
Jasmin
HE Romarin officinal à verbénone
- Sinusite +, bronchite ++
- Insuffisance hépato-biliaire, hépatites virales, entérocolite virale +++, et colibacillaires +, choléra, diabète (adj.)
- Vaginite avec leucorrhées, bartholinites, régulatrice hypophyso-ovarienne et testiculaire
- Arythmie, tachycardie
- Plexus solaire, pelvien et sacré « noués » avec problèmes digestifs ou sexuels à la clef, fatigue et dépression nerveuse
Contre-indications : Sujet hépatique hypersensible, jeune enfant, grossesse (sauf nécessité) (neurotoxique, abortive)
HE Grande carotte sauvage
HE Camphrier ou laurier du japon (fe)
Digitale pourprée
La première mention médicale de la Digitale semble remonter à 1250, sous la plume d’un médecin gallois. Le Bavarois Leonhart Fuchs, en 1542, décrivit la plante et fit allusion aux propriétés thérapeutiques de ses feuilles. Depuis longtemps, la tradition populaire utilisait la Digitale contre l’hydropisie. Mais c’est au médecin anglais William Withering, surnommé le « Linné britannique pour ses connaissances botaniques, que revient le mérite d’avoir le premier exposé précisément les caractéristiques de la plante, dont les feuilles entraient dans un « mélange d’herbes » utilisé en médecine populaire. Il rendit compte exactement, en 1775, de ses propriétés diurétiques. Un peu plus tard, ses vertus tonicardiaques si précieuses furent reconnues.
Jusqu’au XIXème siècle, la Digitale fut administrée sous forme d’extraits totaux de la plante, de poudre, de décoction ou d’infusion de feuilles. Elle entrait dans de multiples préparations officinales, dont les « pilules de Lancereaux » demeurent la plus célèbre.
Enfin en 1868, le Français Nativelle réussit à isoler de la plante son principe actif cristallisé : la digitaline, et, depuis cette découverte capitale, la Digitale est devenue le plus grand médicament tonicardiaque, qu’aucun progrès survenu en cardiologie n’a périmé. Son action ralentit, renforce et régularise les contractions cardiaques. Elle exerce, de plus, une action vaso-constrictive intense sur l’appareil vasculaire périphérique. Elle permet aussi la résorption des œdèmes cardiaques.
La Digitale est une plante toxique dont les principes actifs ne sont absorbés et éliminés que très lentement : l’accumulation de doses successives, capables de provoquer brutalement des effets toxiques, est donc toujours à redouter. C’est pourquoi elle ne peut être administrée que par un médecin, qui est seul juge de son emploi ou de son interdiction et peut évaluer les doses à prescrire.
La Digitale laineuse (Digitalis lanata) est une autre espèce de genre Digitalis, de connaissance plus récente, puisque ce n’est que depuis 1922 que l’attention des savants s’est portée sur elle. Originaire des régions danubiennes et cultivée en Autriche, cette plante ressemble, par son port, à la Digitale pourprée, mais elle est de taille plus réduite, avec des feuilles lancéolées, une corolle plus petite et un calice velu. Elle est, comme la Digitale pourprée, toxique et douée d’activité cardiotonique. En raison de leur toxicité élevée, les glucosides extraits de la Digitale laineuse sont utilisés par périodes courtes et dans certains cas précis d’insuffisance cardiaque.
Beccabunga
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Cette plante a été surtout célébrée par Boerhaave, Forestus, Simon Pauli et Vogel contre le scorbut et les ulcérations scorbutiques. Elle est assez oubliée de nos jours où le scorbut ne sévit plus. On l’emploie encore parfois, en usage externe, contre les hémorroïdes, les dartres et les taches du visage.
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